Du mégot de cigarette aux sacs poubelles éventrés, on trouve toutes sortes de déchets dans les rues et les campagnes. En effet ce n’est pas toujours évident pour tout le monde : la voie publique n’est pas une décharge à ciel ouvert.
Trop de détritus sont encore jetés dans les rues ou dans la nature malgré des campagnes de sensibilisation de la population. Comment agir pour moins d’incivilités ? Répondez à notre sondage de la semaine.
Dépôt de déchets sur la voie publique : la méthode de retour à l’envoyeur
En janvier, Arnaud Lécuyer maire de Saint-Pôtan (Côtes-d’Armor) excédé par l’incivilité d’une administrée de sa commune opte pour une solution radicale, il rapporte à l’intéressée l’amas de cartons et de déchets ménagers qu’elle avait abandonnés dans la rue.
Une méthode musclée, mais visiblement efficace puisqu’à Laigneville, dans les Hauts-de-France, le maire adepte de la méthode de son homologue breton pratique le retour à l’envoyeur, le nombre de déchets aurait déjà diminué de 90 %.
Pédagogie et réglementation en matière de déchets
L’amende pour abandon de détritus sur la voie publique est pourtant salée puisqu’elle s’élève à 68 euros si vous la réglez immédiatement ou dans les 45 jours suivant le constat d’infraction. Passé ce délai il vous en coutera 180 euros. Pour les réfractaires qui refusent le paiement, c’est le juge du tribunal de police qui décide du montant de l’amende pouvant aller jusqu’à 450 euros.
Respecter la propreté de notre environnement fait partie de l’éducation. Lorsque des parents expliquent à leur enfant « tu ne dois pas jeter de papier par terre », c’est l’image qu’ils donnent et la personne que l’enfant deviendra qui est en ligne de compte. Plus tard, c’est l’intérêt commun et le bien vivre ensemble qui importent… Une amende est-elle suffisante pour en prendre conscience ? Faut-il augmenter les montants à régler en cas d’incivilités ?
Quand la rue se transforme en déchetterie © Wessel du Plooy