C’est la question que nous pose Max, de Fréjus : que représente la consommation locale et les circuits courts de distribution, dont nous vous parlons souvent, en France ? ? Quel est l’écart entre les discours et la réalité sur le terrain ?
Circuits courts, amap, conso locale, où en est-on ?
Les circuits alternatifs type Amap, paysans bio ou achat à la ferme prennent de l’ampleur au fil des années sans qu’il soit facile de les mesurer de part leur nature spontanée et directe.
Une enquête de la Fédération des parcs naturels régionaux de France de 2008 estimait la part des circuits alternatifs de 1 à 3 %.
La dernière statistique du ministère de l’agriculture estimait le nombre de fermes concernées par la commercialisation en circuit court à 80 000, donc 15 % environ des exploitations agricoles françaises.
Circuits alternatifs : les amap en tête
Les Amap seraient au nombre de 1000 à 1200 (800 sont recensées dans l’annuaire des Amap de consoGlobe) : elles représenteraient environ 200 000 consommateurs, amateurs de produits locaux, et plus de 50 000 familles.
Il faut aussi mentionner les Jardins de cocagne. Il en existe aujourd’hui plus d’une centaine en France. Outre la distribution de légumes en circuit court, les jardins de Cocagne sont aussi et avant tout des chantiers d’insertion qui contribuent à la réinsertion sociale et professionnelle de personnes en difficulté : les jardins de cocagne, la réinsertion les pieds dans la terre
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