67 milliards d’euros. C’est la différence entre la facture énergétique française entre 2011 et 2012. Les énergies alternatives font de plus en plus hésiter, ne serait-ce que pour des raisons économiques.
-8,1 % en décembre mais +10,4 % sur l’année 2012
Le Commissariat Général au Développement Durable a publié sa Conjoncture énergétique de décembre 2012, qui établit le bilan annuel des dépenses énergétiques en France et ce grâce à des données corrigées des variations saisonnières, climatiques et des jours ouvrables (CVS-CVC-CJO). En fin d’année, la facture totale était moins élevée qu’en octobre par exemple, mais sur l’année complète on constate une hausse de 10,4 %, soit 67,2 milliards d’euros.
En décembre, la consommation en charbon a baissé de manière significative, tout comme celle de pétrole. Le pétrole, d’ailleurs, représente à lui seul 80 % du total. Les biocarburants tirent donc leur épingle du jeu, avec une augmentation de 35 % en un an en essence sans plomb 95-E10. Leur part de marché a atteint 24 % pour les essences et a dépassé celle du sans plomb 98.
La production énergétique en baisse en 2012
Sur toute l’année 2012 et sans compter les énergies renouvelables thermiques et déchets, la production d’énergie a baissé de 2,6 % par rapport à 2011. On notera que le nucléaire a reculé de 3,8 % tandis que l’hydraulique et l’éolien ont augmenté considérablement, de 26 % et 23,5 % respectivement. Le taux d’indépendance énergétique a donc perdu un point en 2012 et se stabiliser à 48,5 %.
Là encore, le mois de décembre change un peu la donne : +0,8 % par rapport à décembre 2011.
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