Témoignage d’Olivier Delange – Ecosalon à Paris XVe (75)
« J’ai ouvert mon salon en octobre 2010, tout a été immédiatement pensé développement durable, en gardant ce qu’il était possible de l’ancien salon tout en misant sur de nouvelles technologies. Ainsi, pour l’éclairage extérieur nocturne, j’ai trouvé des LED fonctionnant grâce à des cellules photovoltaïques. Ici, pas de climatisation, mais un système de ventilation naturel, des produits d’origine bio…
Tout doit être recyclé et recyclable jusqu’au moindre stylo ! Je réalise du compost avec les cheveux coupés récupérés ; en se décomposant, ils dégagent de l’azote excellent pour la terre. Nous choyons la clientèle, par exemple, avec des soins cheveux bien-être à base d’huiles essentielles et d’épices. Pour le confort de l’équipe, une salle de déjeuner et de repos a été aménagée.
Avoir obtenu le label « Développement durable, mon coiffeur s’engage » 3 étoiles est une fierté, une reconnaissance du concept Ecosalon ».
Les professionnels de la coiffure s’engagent pour réduire leur impact sur l’environnement, tant mieux. Toutefois, l’engagement n’a pas l’air très prononcé en faveur de produits plus naturels, causant moins de tort à la santé. En effet, même si la charte encourage à l’utilisation des produits estampillés écolabel européen, meilleurs pour l’environnement, elle n’oblige pas l’utilisation de produits naturels. Tensio-actifs, persulfates, colorants, ammoniaque… toutes ces substances peuvent entraîner des affections de la peau, des allergies ou plus grave si l’exposition est prolongée.
S’orienter vers l’utilisation de produits plus naturels (huiles essentielles, produits végétaux, etc.) serait donc une piste à suivre pour une profession qui est déjà sur la bonne voie !*
Sur les coiffeurs et les cheveux :
Données chiffrées ehtech et Centre de gestion de la coiffure CEGECO.
Source : moncoiffeursengage.com, Ernst & Young / Les Institutions de la coiffure.