Une très large majorité de scientifiques s’accorde pour dire que la réduction des émissions de gaz à effet de serre est la manière de parvenir à limiter à un niveau raisonnable la hausse des températures de notre planète. De leur côté, les climatosceptiques refusent ce constat affirmant que si le climat change, c’est parce qu’il l’a toujours fait. Cette vidéo reprend avec humour la vision que l’on peut avoir des climatosceptiques : des personnes fatalistes, et parfois résignées.
Déjà bien mis à mal par l’accord de Paris signé à l’issue de la COP21, les climatosceptiques qui malgré le large consensus scientifique, affirment encore que le réchauffement n’est pas provoqué par l’homme, voire qu’on ne peut pas prouver son existence, voient leurs arguments devenir la risée de la toile.
En effet, quand de très nombreux articles de scientifiques réputés démontrent la réalité des changements climatiques, près de la moitié des Américains et un tiers des Français continuent de la mettre en doute. Mais, comment ces personnes incrédules face aux changements climatiques parviennent-ils à nier l’évidence ?
La courte vidéo qui suit, s’emploie à tourner en dérision les répliques les plus absurdes des sceptiques, en les transposant dans un contexte quotidien, hors climat : sécurité routière, santé, relations personnelles, etc. Les séquences qui s’enchaînent prennent un malin plaisir à pulvériser les raccourcis et montrer que l’on voudrait nous faire prendre des boeufs pour des lanternes sur la base de raisonnements illogiques ou tirés par les cheveux.
Déformation des résultats scientifiques, amalgame entre problèmes politiques et scientifiques, refus de reconnaître le consensus, répétition d’arguments déjà réfutés, etc. : des stratégies surfant sur l’ignorance, aussi redondantes qu’épuisantes, qui ne tiennent pas la route et « ne risquent pas de faire avancer le schmilblick ». Au contraire, elles portent plutôt secours aux industriels et politiciens sans scrupule, à la botte de l’industrie pétrolière qui, de son côté, n’hésite pas à corrompre les scientifiques.
Un ton léger, l’ironie et la dérision valent parfois mieux que de longs discours, et cette courte vidéo permet de démontrer qu‘un doute ne suffit pas pour nier une accumulation de preuves : un bel effort qui met à profit le remarquable outil qu’est internet afin de sensibiliser et raisonner le grand public.
La survie des générations à venir et des espèces qui font la biodiversité mondiale pourraient bien en dépendre : il serait donc grand temps de mettre un terme à ces querelles de clochers et d’agir en commun sur la base du consensus.