Le week-end dernier, un garçon de 13 ans a été tué lors d’un accident de chasse. La chasse continue en effet à être mortelle pas seulement pour les animaux mais aussi pour les humains.
L’Office National de la Chasse et de la Faune sauvage publie chaque année un rapport lié aux accidents de chasse. On y apprend ainsi que ce loisir a tué 350 personnes depuis 2000, soit environ 21 morts par an.
Le week-end dernier, un jeune de 13 ans a été tué et un autre de 11 ans grièvement blessé, ouvrant avec fracas la saison de chasse.
1.000 accidents de chasse depuis 2009
Au-delà des morts, on dénombre environ 150 blessés par an, soit plus de 1.000 accidents de chasse depuis 2009. Des chiffres impressionnants, mais qui ont tendance à décroître légèrement depuis vingt ans.
Les principales victimes sont les chasseurs eux-mêmes
Dans la grande majorité des cas, les victimes sont les chasseurs ou les personnes qui les accompagnent. Ainsi, lors de la saison de chasse 2016-2017, on ne compte aucun non-chasseur parmi les 18 victimes recensées. Les accidents sont principalement dus à des « manquements aux normes élémentaires de sécurité » selon l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage.
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Ainsi, l’adolescent de 13 ans tué en Vendée le week-end dernier accompagnait son grand-père lors d’une partie de chasse. Il ramassait un volatile tué lorsqu’il a été atteint en pleine tête par une balle tirée par son grand-père.
Si on sait dénombrer le nombre de morts humaines dues à la chasse, les animaux tués pour la pratique de ce « loisir » sont immensément plus nombreuses. Malgré les fréquentes exhortations à l’interdiction de la chasse de la part des défenseurs des animaux, la pratique est toujours autorisée. Bien qu’encadrée, les « dommages collatéraux » liés à la chasse sont encore nombreux.
Illustration bannière : Des chasseurs – © Steve Ikeguchi