Le défenseur de l’environnement Marc Goss a trouvé un nouvel allié : le AR.Drone, un minuscule hélicoptère aux fonctions sophistiquées.
Un drone pour défendre la faune sauvage
Aux Etats-Unis, il est courant de surveiller les limites de vitesse à l’aide d’hélicoptère. Sur le même principe, mais avec des équipements plus petits et plus sophistiqués, le défenseur de l’environnement Marc Goss s’est mis à surveiller les animaux sauvages. Le but est bien entendu de prévenir le braconnage qui continue, malgré les sanctions éventuelles, de toucher certaines espèces d’animaux de façon sévère.
exemple d’accéléromètre, qui permet de mesurer l’accélération d’un objet
La solution qui a été trouvée est le AR.drone. C’est un hélicoptère à quatre moteurs pouvant se piloter à distance avec des smartphones grâce à une liaison wifi. A l’origine créé pour le divertissement pur, ses équipements sont sophistiqués et donc utilisables pour des missions particulières.
AR.Drone 2.0, un équipement de pointe
Le AR.Drone dispose d’une caméra frontale aidant à piloter ainsi qu’une deuxième pour stabiliser le véhicule, mais également deux gyroscopes, un accéléromètre, et deux émetteurs récepteurs à ultrasons permettant de calculer l’altitude. Il comporte encore d’autres capteurs et un ordinateur de bord fonctionnant sous Linux.
Soit un système de réalité augmentée complet, présenté au CES 2010, le salon de nouvelles technologies de Las Vegas, qui a fortement intéressé Marc Goss. Depuis 2010, le produit a encore été amélioré. Plus stable et mieux designé, AR.Drone 2.0 dispose d’une caméra haute définition (en 720 pixels par pouce), d’un baromètre, d’un magnétomètre et du wifi N.
Un drone en surveillance
© CC, Nicolas Halftermeyer
Concrètement, comment la surveillance se passe-t-elle ? Le défenseur de l’environnement envoie son drone dans les airs, le pilotant avec un iPad, dans la Réserve Nationale Maasai Mara au Kenya, où il défend les éléphants contre les braconniers. Il protège ainsi 30.000 hectares de savane, une action facilitée par les nouvelles technologies.
Le drone de 60 centimètres patrouille et Goss et les autres défenseurs de l’environnement utilisent des outils de vision nocturne et Google Earth pour limiter le déclin de la vie sauvage kényane.
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