Sept ans après leur première apparition en France en avril 2001, les AMAP (Associations pour le maintien d’une agriculture paysanne) voient leur popularité monter de façon certaine auprès des consommateurs toujours en quête du « manger mieux ».
Les AMAP, le bon goût du terroir
Beaucoup sont désireux de retrouver la saveur des produits du terroir et souhaitent être certains d’acheter des produits frais et/ou locaux. Une première solution est de s’adonner au jardinage, mais encore faut-il avoir un jardin…
Une seconde solution, de plus en plus prisée, consiste à s’abonner à une AMAP qui établit un partenariat entre un groupe de consommateurs, qui se structure en association de fait ou déclarée, et un agriculteur installé à proximité.
Ce système d’AMAP permet en effet à ces « amapiens » de bénéficier chaque semaine, dans un jour et créneau horaire fixes, d’un panier garni en fruits et légumes de saison et locaux.
Le principe d’une AMAP peut être rapproché de celui du commerce équitable :
- Le prix des paniers reste constant et est fixé en début de saison entre le groupe de consommateurs et le producteur (prépaiement de six mois à un an à l’avance), garantissant une sécurité financière pour ce dernier.
- En contre partie, l’agriculteur s’engage à fournir des produits de qualité et diversifiés dans le respect de la charte des AMAP publiée en 2003, c’est-à-dire à suivre des méthodes issues de l’agriculture biologique ou écologique.
A cela, s’ajoute une implication directe des consommateurs dans la production de l’AMAP puisque ces derniers sont invités à participer à au moins une sortie à la ferme et à assurer une permanence-distribution. Quand écologie rime avec pédagogie…et solidarité ! En somme, les amap sont un bel exemple de consommation collaborative.