La toxicité du Bisphénol A étant avérée, l’ANSES sonne l’alarme : la protection des consommateurs doit être prioritaire.
Un rapport publié cette semaine par l’ANSES (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire) affirme que le Bisphénol A est bel et bien toxique pour l’organisme humain, même à faible dose.
Protéger les femmes et les enfants doit être prioritaire
Canettes, biberons, boîtes hermétiques … De nombreux objets de la vie quotidienne contiennent encore du Bisphénol A, cet oestrogène synthétique, suspecté jusqu’alors d’avoir des effets sur le corps. Cette semaine, l’ANSES a publié un rapport confirmant ces suspicions et même à faible dose, et recommande de protéger les populations les plus sensibles c’est à dire les enfants, les femmes enceintes et les femmes allaitantes.
Il y a là de quoi s’inquiéter.
L’ANSES affirme dans ce rapport que le BPA est nocif à des « doses notablement inférieures aux doses de référence utilisées à des fins réglementaires ».
Davantage d’information pour le consommateur
En France, l’utilisation de BPA dans la fabrication des biberons est désormais interdite. D’ailleurs, sont apparus dans le commerce des biberons étiquetés « sans BPA ». Mais qu’en est-il pour les autres produits ?
En effet, une multitude de produits du quotidien sont toujours en contact avec le BPA. Les boîtes hermétiques que l’on peut passer au micro-ondes en sont un exemple parmi tant d’autres.
L’ANSES estime donc que l‘étiquetage des produits contenant du BPA doit être rendu obligatoire, « c’est une très grosse lacune dans le système actuel ».
L’appel à contribution de l’ANSES
Une seule solution pour pallier les effets toxiques du BPA : ne plus l’utiliser du tout. Suite à la parution du rapport, l’ANSES a donc lancé un appel à contribution afin de recueillir « toute donnée scientifique concernant […] les produits de substitution disponibles, ainsi que que les données relatives à leur innocuité et leur efficacité. »
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