Le danger potentiel du sel d’aluminium dans les vaccins est un sujet qui revient régulièrement. À quand des vaccins sans aluminium ?
Existe-t-il des preuves qui établissent une possibilité de toxicité neurologique de l’aluminium vaccinal ?
Beaucoup se posent cette question. Aujourd’hui, aucune preuve n’a été mise en avant démontrant la toxicité de l’aluminium aux doses vaccinales.
Les autorités sanitaires et médicales s’accordent (selon les études faits à ce jour) pour définir « l’aluminium comme toxique lors d’une injection massive ou en cas de consommation chronique à forte dose , c’est à dire régulière et au dessus de 1 mg/kilo ».
Une étude en 2011 a montré que la charge en aluminium apporté dans le corps par les vaccins, lors des premières années du nourrisson, était inférieure de 50 % au taux de sécurité quel que soit l’âge du nourrisson.
© CC, alpha du centaure
Un seul travail expérimental, cité par l’Académie Nationale de Médecine, utilisant les adjuvants marqués, démontre que la quantité d’aluminium importée par les vaccins injectés aux nourrissons (et prévus par le calendrier vaccinal) exposent à un risque très inférieur à la dose de sécurité minimale actuellement définie pour l’alimentation.
Les cas de suspicion envers la vaccination sont très largement médiatisés, que ce soit dans les chroniques médicales ou médiatiques.
Aucun d’entre eux n’apporte pour l’instant de preuve.
Rester vigilants sans tomber dans l’excès
Cela n’empêche pas pour autant de rester vigilants sans néanmoins tomber dans l’attitude d’une accusation non fondée dont les conséquences peuvent être graves. On l’a vu encore récemment avec l’épidémie de rougeole qui a sévi en Europe ces dernières années suite au non respect des règles de vaccination des jeunes enfants.
Si l’on interdisait l’utilisation des adjuvants aluminiques (tout cela sans réelle preuve de leur toxicité à ces doses), la majorité des vaccinations seraient inefficace.
La vaccination est imparfaite certes, cependant rappelons qu’elle sauve des millions et des millions de vie chaque année. De nombreuses maladies mortelles ont pu être éradiquées grâce à elle.
Vaccins : mettre les choses en perspective
Sans vaccins, toutes les maladies prévenues, actuellement, referont surface et entraîneront de façon certaine une morbidité très supérieure à celle provoquée par les maladies auto-immunes ou neurologiques que la vaccination provoquerait hypothétiquement.
Il ne faut, certes, pas accepter tout ce que l’on vous dit, il faut cependant mettre les choses en perspective, par rapport à nos connaissances actuelles :
- L’aluminium est un métal léger ( le plus léger des métaux), à très fortes doses il peut causer des problèmes neurologiques mais à faible dose, il est bien toléré par l’organisme.
- On consomme plus d’aluminium avec l’alimentation, l’eau et l’air que ce qu’on nous injecte par vaccin.
- Les vaccins ont fait diminuer de très nombreuses maladies : la Poliomyélite a diminué de 99 %, 350 000 cas en 1988 à 250 cas en 2012. Il n’y a plus aucun cas débuté en France de Diphtérie depuis le début de la vaccination en France (1988).
- Le risque, hypothétique, de contracter une maladie grave à cause d’un vaccin est nettement inférieure au risque de contracter des maladies si on ne vaccine pas.
Cesser de se vacciner ?
Ce qui ressort de l’interrogation des professionnels de santé interrogés est qu’il ne faut donc pas arrêter de vous vacciner sous prétexte que le vaccin pourrait hypothétiquement vous causer du tort.
Dans Aluminium dans les vaccins, un danger…info ou intox (2) et (3) nous rentrerons encore plus dans le cheminement de l’aluminium dans votre corps après l’injection. Nous verrons que les produits qui pourraient se substituer à l’aluminium ne sont en fait pas utilisés de cette façon et pourquoi.
Puis nous lèverons le voile sur les scandales de la vaccination et de la sclérose en plaque, la myofasciite à macrophage et autres maladies, dans l’article Aluminium dans les vaccins, un danger…info ou intox ? (3)
Nous évoquerons également prochainement l’aluminium dans votre alimentation.
sources : www.pasteurs.fr , unicef, 7e Commission des maladies infectieuses et médecine tropicale, groupe de travail sur les adjuvants vaccinants – actualité en 2012 Académie de médecine, OMS, EFSA