L’agriculture biologique n’est plus un phénomène propre aux pays riches. En 2006, elle représentait 31 millions d’hectares dans 120 pays et constituait un marché de 40 milliards de dollars.
La FAO défend l’agriculture bio
La FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture), dans son rapport « Agriculture biologique et sécurité alimentaire », se livre à un véritable plaidoyer pour cette forme d’agriculture.
Ce rapport conforte les analyses de plus en plus nombreuses qui soulignent que l’agriculture biologique a un potentiel suffisant pour satisfaire la demande alimentaire mondiale. C’est aussi le cas de l’agriculture conventionnelle d’aujourd’hui, sauf que son impact sur l’environnement est plus grand et donc plus néfaste.
L’agriculture biologique n’est plus un phénomène propre aux pays riches. En 2006, elle représentait 31 millions d’hectares dans 120 pays et constituait un marché de 40 milliards de dollars.
- Le principale avantage que voit la FAO à l’agriculture biologique est qu’elle utilise des moyens de production disponibles locaux et qu’elle ne fait que peu appel aux carburants fossiles.
- Autre avantage : la gestion de la biodiversité. En faisant tourner les cultures dans le temps et en les associant les unes aux autres dans l’espace, l’agriculture bio fait appel à une main-d’oeuvre locale. Elle utilise les possibilités naturelles pour augmenter la production mais aussi pour la rendre durable à long terme.
- La FAO considère que l’agriculture est en rupture avec le traditionnel cercle vicieux qui veut que les agriculteurs s’endettent pour l’achat de pesticides et d’engrais. A contrario, les producteurs bio sont autosuffisants pour leur nourriture et disposent de meilleurs revenus.
La FAO conclue son rapport en poussant les Autorités gouvernementales à « allouer des ressources à l’agriculture biologique et à intégrer ses objectifs et ses actions dans leurs stratégies nationales de développement agricole et de réduction de la pauvreté ».
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