Suite à la parution de l’article, un représentant de l’Ambassade de Norvège nous a écrit pour nous faire part de la réaction officielle de son Ambassade (le texte ci-dessous n’est donc pas rédigé par consoGlobe) :
« La consommation des produits de la mer est plus élevée en Norvège que dans la plupart des pays du monde. Pourtant, l’une des problématiques majeures concernant l’alimentation en Norvège est la trop faible quantité de produits de la mer consommés par les norvégiens – y compris de poissons gras comme le saumon – et non l’inverse.
Le communiqué officiel publié le 21 juin 2013 par le Ministère de la Santé et des Soins :
La recommandation alimentaire générale délivrée par les autorités sanitaires norvégiennes concernant les produits de la mer stipule : « Il est recommandé de manger deux à trois repas à base de poisson par semaine, dont la moitié de poissons gras. »
La problématique majeure est que la population mange trop peu de produits de la mer, et cela s’applique à tous types de population. Malgré la forte consommation en Norvège, la consommation annuelle moyenne de la population atteint à peine la moitié de celle recommandée pour les produits de la mer, soit 100-150 repas par an.
Pour cette raison, la Direction de la santé norvégienne conseille de manger plus de produits de la mer. Il existe un consensus général autour des bienfaits de la consommation de poisson sur la santé des citoyens. Les poissons gras sont l’une des principales sources de vitamine D et des acides gras Oméga-3. Le poisson est aussi une bonne source de vitamine B12, d’iode et de sélénium. Cela est particulièrement bénéfique pour les femmes enceintes. La consommation de poisson, d’huile de poisson et d’acides gras Oméga-3 peut également réduire le risque de maladie cardiaque.
Cette semaine, les médias norvégiens et internationaux ont apparemment mal interprété la précision apportée à la recommandation nutritionnelle concernant la consommation de produits de la mer. Cette précision ne met pas en garde contre la consommation du saumon, saumon d’élevage ou autres poissons gras comme le hareng. Elle a été faite en réponse aux interrogations soulevées par les médias, à propos de ce qui constitue un régime alimentaire équilibré intégrant la consommation de poissons gras.
Cette précision indique que « les jeunes femmes et les femmes enceintes devraient rester à un niveau de deux repas composés de poisson gras comme le saumon, la truite, le maquereau ou le hareng, par semaine. »
La recommandation consiste à garder 100 repas de poisson gras par an. Aujourd’hui, même les Norvégiens, qui ont une consommation élevée en produits de la mer, sont loin de l’atteindre.
La consommation excessive de poissons gras par rapport à la quantité recommandée n’implique pas nécessairement un risque pour la santé. Les marges de sécurité sont larges, elles s’en retrouveraient simplement réduites. L’évaluation des risques est fondée sur le pire des scénarios, de sorte que manger plus que la quantité de poissons gras recommandés reste sans danger.
Il est recommandé de manger du saumon d’élevage et autres poissons gras comme faisant partie d’une alimentation équilibrée. »
L’ambassade de Norvège
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