Paul Benoît a développé une technologie permettant d’alimenter des radiateurs grâce à l’énergie déployée par les serveurs informatiques. Il a baptisé son radiateur-processeur Q.Rad.
Un radiateur processeur lié au réseau
Les secteurs du bâtiment et des transports ne sont pas les seuls à peser lourd sur l’environnement. L’informatique aussi a une empreinte carbone très forte.
Lire aussi : comment entretenir un radiateur, comment purger un radiateur
Et cette empreinte ne se « limite » pas à la fabrication d’un ordinateur, par ailleurs déjà très énergivore :
produire un ordinateur revient en effet à consommer 240 kilos d’énergies fossiles, 22 kilos de produits, chimiques, 1 500 litres d’eau et 1,8 tonne de matières premières comme l’or ou le cuivre.
Les serveurs informatiques débauchent eux aussi une énergie considérable : en 2009, Alex Wissner-Gross, chercheur à Havard, avait calculé qu’une simple requête sur Google produisait 7 grammes de CO2. On a du mal à se représenter l’énergie consommée par les quelque 500 000 serveurs du moteur de recherche américain…
Impressionnant n’est-ce pas ?
Un réseau d’énergie
C’est donc en constatant la chaleur intense que produisait la montagne d’ordinateurs qui entouraient ce passionné d’informatique que Paul Benoît a eu l’idée de crée un radiateur numérique relié au réseau. Les résistances du radiateur sont remplacées par des processeurs capables d’effectuer des calculs.
Voici quelques explications en vidéo :
Q.Rad, l’ordinateur qui chauffe la maison… par leparisien
Cette innovation présente un double intérêt : non seulement elle représente un moyen de produire du chauffage gratuitement pour les logements sociaux par exemple, ou encore les hôpitaux, mais en plus, en se substituant aux data centers classiques, Qarnot Computing vend le « calcul informatique » moins cher aux entreprises.
Le Q.Rad est une solution gagnant/gagnant. On ajouterait même un 3ème gagnant pour l’environnement !
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