Vous ne savez pas quoi faire de vos vacances cet été ? Mais vous n’êtes vraiment pas fan de séances de bronzette inutiles à la plage ? Et la préservation de l’environnement est un sujet qui vous touche particulièrement ? Alors l’écovolontariat est fait pour vous ! Suivez le guide…
Écovolontariat : comme son nom l’indique.
« Éco » pour écologie, « volontariat » pour désigner un engagement sans rémunération, vous avez tout compris, l’écovolontariat est un moyen de profiter de son temps libre pour se rendre utile.
Il ne faut pas le confondre avec l’écotourisme qui est une manière de voyager en prenant garde à limiter son empreinte écologique. L’écovolontaire s’engage activement et souvent bénévolement, en tout cas, sans rémunération monétaire, dans une action citoyenne, écologique et solidaire en réalisant une mission pour le compte d’une association.
Souvent connu pour les actions à l’étranger, les congés solidaires proposés par Planète Urgence par exemple, l’écovolontariat peut tout à fait se pratiquer en France.
L’écovolontariat : pour qui, pour quoi ?
Les missions confiées à un écovolontaire ne requièrent pas de compétences scientifiques particulières. Par contre, elles s’adressent à des personnes motivées et prêtes à consacrer de leur temps pour servir une cause. Tout le monde peut y participer, de 7 à 77 ans. Certaines associations proposent en effet des projets à des enfants telles que l’observation d’espèces menacées, à condition qu’ils soient accompagnés bien évidemment.
Il suffit de trouver l’association et le type de chantier qui vous conviennent le mieux : protection des oiseaux, nettoyage des plages, science participative via l’observation d’un phénomène ou d’une espèce… les missions ne manquent pas ! D’autres projets plus « pointus » peuvent faire appel à des compétences métiers : c’est souvent le cas de missions d’urgence, sur des sujets bien précis.
La fiche de l’encyclo-écolo consacrée au sujet de l’écovolontariat liste un grand nombre d’associations proposant des projets de vacances de ce type : L’écovolontariat.
L’écovolontariat permet aux structures proposant les missions de pallier les difficultés financières qui sont souvent un frein à leur action. C’est même pour certains projets le seul moyen de financement et donc de viabilité.
L’écovolontariat est un engagement, donc, il ne faut pas le prendre à la légère. C’est souvent l’occasion d’échanger avec d’autres individus ayant les mêmes préoccupations et centres d’intérêt. Nous vous le conseillons donc ardemment !
C’est aussi de l’écovolontariat : le WWOOFing,
Le WWOOFing, néologisme anglais à partir de l’acronyme WWOOF, pour « Working Weekends on Organic Farms » – weekend de travail sur les fermes bio – puis « Worldwide Opportunities on Organic Farm » – opportunités mondiales sur les fermes bio – est un concept simple, mais encore fallait-il y penser : d’un côté, un agriculteur bio, de l’autre, un vacancier qui a envie de découvrir ce milieu et d’y participer activement, en échange du gîte et du couvert.
Né en Angleterre, ce mouvement alternatif s’est développé dans le monde entier. L’association WWOOF France a vu le jour en 2007. Le WWOOFing peut être pratiqué par tous. Comme l’indique la charte de WWOOF France, l’un des objectifs est de « permettre à des non-initiés d’avoir une première expérience dans le domaine de l’agriculture biologique et de l’éco-construction ».
Bonnes – et utiles – vacances !