La ville de Mandelieu-la-Napoule, dans les Alpes-Maritimes, a décidé de repeindre son herbe jaunie par la sécheresse avec un produit spécial.
Face à la sécheresse persistante, Mandelieu-la-Napoule, dans le sud de la France, adopte une solution innovante et écologique. L’herbe jaunie par le soleil retrouve sa splendeur, sans une goutte d’eau.
Une solution écologique pour reverdir l’herbe face à la sécheresse
La sécheresse est un fléau qui frappe de nombreuses régions en France, et les Alpes-Maritimes (06) n’y échappent pas. Les nappes phréatiques s’affaiblissent, et 22 départements sont désormais en alerte rouge. Dans ce contexte, l’arrosage des espaces verts, notamment les ronds-points, est limité pour préserver cette ressource vitale. Mais alors, comment maintenir la beauté et la verdure de ces espaces sans gaspiller d’eau ?
Mandelieu-la-Napoule, commune située dans les Alpes-Maritimes, a trouvé la réponse. Plutôt que de laisser ses espaces verts se dessécher et perdre leur éclat, la municipalité a décidé de les « peindre« . Mais pas avec n’importe quelle peinture. Il s’agit d’un colorant 100 % biologique à base d’algues, développé par l’entreprise locale Bioassays. Cette solution, non seulement redonne à l’herbe sa couleur naturelle, mais lui offre également une protection contre la chaleur et lui apporte des nutriments essentiels.
Une initiative qui fait débat
L’annonce de cette initiative par le maire, Sébastien Leroy, sur son compte Twitter, a suscité de vives réactions. Si certains habitants applaudissent cette démarche innovante et respectueuse de l’environnement, d’autres sont plus sceptiques. Pour certains, la nature doit suivre son cours, même si cela signifie avoir des pelouses jaunies. Pour d’autres, cette solution est une excellente alternative pour embellir la ville tout en préservant les ressources en eau.
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Au-delà des opinions, les faits parlent d’eux-mêmes. Le colorant, en plus de donner l’illusion d’une pelouse verdoyante, contient des nutriments qui aident l’herbe à résister aux sécheresses. De plus, il est sans danger pour l’homme et l’environnement. Le coût de cette opération est de 30 à 50 centimes par mètre carré. Une dépense que la municipalité juge nécessaire pour maintenir un cadre de vie agréable pour ses habitants et les nombreux touristes qui visitent la région.
L’approche adoptée par Mandelieu-la-Napoule est certes innovante, mais elle soulève une question fondamentale : jusqu’où sommes-nous prêts à aller pour préserver l’apparence de nos villes face aux défis écologiques ?
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Illustration bannière – ©Sebastien LEROY
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