Nicolas Hulot, le ministre de la Transition écologique et solidaire, vient de lancer une campagne visant à promouvoir la prime à la conversion des véhicules. Tout ménage mettant au rebut un vieux véhicule polluant et achetant une voiture à faibles émissions y a droit (sous certaines conditions).
Le montant de la prime à la conversion des véhicules est compris entre 1.000 et 2.500 euros. Il dépend du type de motorisation, de l’année d’immatriculation du véhicule et de la qualité imposable ou non du ménage.
Conversion des véhicules : l’objectif de 2018 pourrait même être dépassé
Le renouvellement des voitures particulières va bon train. Entre janvier et mai 2018, 45.000 Français ont demandé à bénéficier de la prime à la conversion des véhicules. En sachant que l’objectif du gouvernement est d’atteindre les 100.000 primes sur l’année 2018, celui-ci devrait être dépassé si les remplacements se poursuivent au même rythme.
Pour encourager les ménages dans cette démarche de reconversion, Nicolas Hulot, le ministre de la Transition écologique et solidaire, vient de lancer une campagne de communication autour du dispositif. Sur l’une des affiches dévoilées aux journalistes, on voit ainsi une personne s’affairer devant le capot ouvert d’une voiture d’où se dégage un épais nuage de fumée. Le slogan se lit comme suit : « C’est peut-être le moment de profiter de la prime à la conversion jusqu’à 2.500 euros ».
Prime à la conversion des véhicules : comment ça marche ?
Pour bénéficier de la prime, les ménages imposables doivent justifier avoir confié à un centre VHU (véhicules hors d’usage) leur véhicule diesel immatriculé avant 2001 (pour les ménages imposables) ou avant 2006 (pour les ménages non imposables). Les voitures essence sont éligibles à condition d’avoir été immatriculées avant 1997 et ce, que le ménage soit imposable ou non.
Voitures à la casse © Vibe Images
L’éligibilité à la prime est conditionnée à l’achat d’un véhicule dont le taux d’émission de CO2 est inférieur ou égal soit à 20 grammes par kilomètre (voitures électriques), soit à 130 grammes par kilomètre, et à condition qu’il soit certifié Crit’Air « électrique », « 1 » ou « 2 ».
Illustration bannière : il est temps de changer d’auto – © Vibe Images