Scootlib’ : un coup d’accélérateur pour le développement durable
Au-delà du côté pratique, les scooters proposés par Scootlib’ seraient 100 % électriques, silencieux et non polluants.
Ils seraient donc une bonne alternative pour diminuer la pollution croissante de la capitale.
Autre avantage : il permettrait de désengorger la circulation, et par conséquent de diminuer les bouchons parisiens. Et corrélativement, de réduire les émissions de gaz à effet de serre émis par ces embouteillages constants.
Les scooters devraient être rechargeables en 3 heures et disposer d’une autonomie de 40 à 90 km.
Scootlib’ : encore des points à éclaircir
Si le projet paraît idéal sur le papier, certains éléments sont encore à définir. Notamment le type de scooter qui sera développé. Anne Hidalgo hésiterait entre 2 modèles : 50 cm3 et 125 cm3.
Le premier permet aux usagers âgés de 14 ans et titulaires d’un brevet de sécurité routière d’emprunter le Scootlib’. Le deuxième, en revanche, n’est accessible qu’à l’âge de 16 ans avec un permis A1.
Une vaste enquête auprès des usagers, notamment des parents d’adolescents et des associations de deux-roues est d’ailleurs prévue pour trancher la question.
Autre point : la problématique de l’hygiène. Les casques devront être régulièrement nettoyés, désinfectés et contrôlés.
Scootlib’ : quelques problématiques en vue
Avant de voir le jour, le projet doit encore faire face à certains obstacles. Par exemple, la durée de recharge d’un scooter évaluée à 3 heures (contre 7 heures à San Francisco) n’est pas compatible avec son usage par plusieurs clients successifs.
Il faudra aussi gérer l’arrivée d’usagers inexpérimentés en deux-roues motorisés sur la capitale.
Ou encore protéger les Scootlib’ des dégradations, lorsque l’on sait que les Autoblib’ sont régulièrement souillées par des usagers et que des milliers de Vélib’ sont dégradés ou volés chaque année. Pour répondre à ce risque, les scooters devraient être équipés de GPS et de géolocalisation.
Enfin, les automobilistes vont probablement s’insurger contre la suppression de places de stationnement résultant de l’aménagement des stations Scootlib’. Le chemin est donc encore tortueux pour conduire à Scootlib’ ! Et vous, pensez-vous que cela soit une bonne idée ?
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