Les instances européennes du transport aérien ont modifié les procédures d’embarquement pour des raisons de sécurité. Elles ont imposé l’utilisation de sacs en plastique transparents pour emballer liquides et crèmes avant embarquement. Et la sécurité de la planète alors ?
Des nouvelles règles peu écolo
Avec 325 millions de passagers en 2005 en Europe, le volume de sacs plastiques sera colossal et ruinera en partie les efforts des citoyens et de la distribution … pour en diminuer le nombre. Certains estiment que ces efforts représenteraient 10 % de sacs économisés sur les 7 milliards distribués annuellement en France.
Ainsi, les règles suivantes s’appliquent aux liquides dans les bagages à main :
- Il n’est permis de transporter des liquides et des gels que dans des flacons dont le volume est de 100 ml maximum,
- On ne peut transporter ces flacons que dans un sac en plastique transparent,
- Chaque passager ne peut transporter qu’un seul sac en plastique transparent,
- La contenance du sac en plastique transparent ne doit pas dépasser 1 litre,
- Le sac en plastique transparent doit être refermable. En préparant votre bagage, vous devez vous munir d’un sac plastique transparent…
Deux exceptions :
- l’alimentation pour bébé nécessaire pendant le vol.
- les médicaments nécessaires pendant le vol.
Les mesures de sécurité sont valables pour tous les vols au départ ou à destination de l’UE ainsi que pour les vols intérieurs, quelque soit la compagnie aérienne choisie au grand dam des touristes qui rechignent toujours davantage face à la panoplie des mesures de sûreté sans cesse plus contraignantes.
Le trafic aérien est déjà un grand polluant
Les avions rejettent énormément de CO2 et le développement des flottes aériennes ne va rien arranger pour l’environnement. D’ici 2025 les avions pourraient rejeter chaque année un total de 1,5 milliard de tonnes de gaz carboniques dans l’air.
>>>Rappelons que le total des rejets produit par l’ensemble des habitants et des industries de l’Union européenne s’élève à 3,1 milliards de tonnes de CO2.
Mais la réponse des professionnels du transport aérien est directe. Elle rappelle qu’en 40 ans les avions ont appris à diminuer leurs rejets de 70 %. Et travaille aussi dur que possible à la mise en place d’énergies moins polluantes.
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