Suivre un régime n’est pas une fin en soi
Rien ne sert de se focaliser dessus, c’est même lui accorder plus d’importance qu’il n’en mérite.
Pour le détrôner, ce qui est le but, car c’est un produit dangereux, des millions de personnes y ont recours en France, il faut le « remettre à sa place ». Comme on remet à sa place quelqu’un qui se la joue…
Le régime, une histoire de publicité
Un peu d’histoire… En cas de maladie, nos ancêtres s’adressaient d’abord à Dieu et à ses Saints. Ils étaient spécialisés : St Laurent pour les brûlures, Ste Apolline pour les maux de dents… Et les recettes de « bonne fame », de bonne renommée, avaient comme composants exclusifs les plantes. Il ne faut pas entendre « bonne femme » dans le sens féminin. Les colporteurs amenaient de ci de là les produits et les rendaient ainsi fameux.
En dernier ressort, l’homme de l’art, le médecin. La lutte contre les charlatans a été de tous temps une préoccupation majeure. Y mettre bon ordre est toujours compliqué. Internet a remplacé les colporteurs et certains médecins y jouent une partition commerciale assez osée. Le Conseil de l’Ordre est maintes fois saisi et ne réussit pas trop se faire entendre, apparemment…
L’objet régime a bénéficié d’une publicité sans borne depuis de nombreuses années.
Il est déconnecté de l’individualité d’une prise en charge globale de la personne et sa réussite signe son échec.