Le refus des OGM, un caprice de riches ?
La population mondiale est partie pour atteindre 9 milliards d’habitants et 200 000 nouvelles bouches à nourrir chaque jour ( ! !) d’ici 2050. Les sols cultivables disparaissent régulièrement : les pays en voie de développement pourraient perdre 135 millions d’hectares de terre arables ce siècle du fait de l’érosion, du déclin des ressources en eau et de l’extension urbaine.
Dans ce contexte, les fermiers devront produire beaucoup plus sur moins de terres et avec moins d’eau. Comment y arriver tout en réduisant la pollution due aux engrais (nitrates, ..), aux pesticides et autres herbicides. Beaucoup se tournent vers la manipulation génétique comme recours pour atteindre des résultats que les croisements naturels de semences mettraient des années voire des décennies à obtenir.
Alors, les OGM sont-ils un caprice de riches qui peuvent se permettre le « principe de précaution » ou un « espoir que la science apporte à ceux qui ont faim » comme le pensent de nombreux scientifiques ?
La résistance de ceux qui, comme le Prince Charles conspuent les OGM comme « le plus grand désastre environnemental de tous les temps », ne serait-elle qu’une attitude du passé ?
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