Suite de l’article sur la planète et le réchauffement : un point de vue qui fera débat. Résumé des 2 derniers articles :
La planète n’a rien à faire, à long terme, de nos gestes du quotidien pour éviter un désormais inéluctable réchauffement. En effet, sur le très long terme, le climat se régule toujours de lui-même.
La vraie préoccupation, c’est la biodiversité : l’extinction des espèces actuelle ne peut être corrigée. Elle est définitive.
Réchauffement : nous sommes trop prudents
La perte de biodiversité inquiète avec raison mais le réchauffement nous inquiète trop selon Laughlin.
1 espèce vivante disparaît toutes les 20 minutes : un rythme de disparition 1000 fois plus important que le rythme naturel constaté lors des 10 millions d’années passées.
Si ces disparitions d’espèces provoquées par l’homme se poursuivent au même rythme, les 2/3 des espèces animales auront disparu en 2100, (rapport du Millenium Ecosystem Assessment publié en 2005 par 1360 experts internationaux pour les Nations Unies)
Selon Laughling, les scientifiques sont excessivement conservateurs, par excès de prudence
- Ils n’envisagent que que le futur immédiat ; ils utilisent des moyens très sophistiqués pour démontrer que :
-
- le climat se réchauffe à court terme sous l’effet du C02 plus concentré,
- que les océans se réchauffent et s’acidifient maintenant,
- que les carburants fossiles s’épuisent de nos jours,
- alors même que se sont des évidences sur une échelle
géologique.
Le réchauffement, un phénomène régulier et naturel
Le réchauffement, c’est quelque chose que la planète a déjà connu plusieurs fois et « sans demander la permission à quiconque et sans s’expliquer« .
Les hommes peuvent peut-être influer sur le climat mais cela n’empêchera pas la Terre de connaître de nouveaux épisodes de glaciation :
Tous les 100 000 ans environ, un long et régulier réchauffement se produit, suivi par une hausse rapide des températures qui reviennent à des niveaux comparablesà celles de notre époque.
Quelle conclusion en tirer ?
- Qu’il ne faut plus faire d’efforts sous le prétexte que pour le climat dans 200 000 ans, cela n’aura aucun impact ?
- Ou bien faut-il sauver ce qui peut l’être à notre époque, car enfin, nous ne vivons pas dans le futur lointain et nos enfants auront besoin d’une planète en bon état pour vivre : avec une nature préservée et donc un climat pas trop bouleversé ?
A découvrir : De magnifiques
photos de la nature et ses merveilles