Le Commissariat Général au Développement Durable (CGDD) a publié son Baromètre d’opinion sur l’énergie et le climat 2013. Il révèle que plus d’un tiers des Français ne croient pas au réchauffement climatique. Ces climato-sceptiques soutiennent le plus le nucléaire.
Réchauffement climatique : la théorie du non séduit
Sur la question du réchauffement climatique, deux avis s’opposent et le débat fait rage, spécifiquement en France où les climato-sceptiques sont nombreux. D’un côté, 61 % des Français pensent que le réchauffement climatique est une réalité.
Il serait provoqué par l’activité humaine et particulièrement les industries. C’est la position qu’adopte le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC ou IPCC en anglais).
Le climat ? rien à voir avec l’activité humaine !
D’un autre côté, un tiers de climato-sceptiques, dont quelques scientifiques, qui ne croient pas du tout au réchauffement climatique. Outre 4 % sans avis ( ? !), 35 % des Français ne sont pas du tout convaincus que le climat se dérègle, et encore moins à cause de l’Homme.
Ainsi, selon le Baromètre du CGDD, 13 % des Français estiment que que « le changement climatique n’est pas prouvé« . 22 %, en revanche, sont plus nuancés. Ils ne contestent pas le dérèglement du climat, mais restent convaincus que « rien ne prouve que ce soit dû aux activités humaines« .
Les climato-sceptiques plus tournés vers le nucléaire
Parmi les climato-sceptiques, 48 % ont 70 ans et plus, 53 % sont sans diplôme. Il y a de fortes disparités cependant, puisque des scientifiques reconnus sont du même avis.
Quoi qu’il en soit, les Français ont la mémoire courte. Le Baromètre existe depuis 1994 et a donc permis de constater que le nombre de Français réticents au nucléaire dépassait celui de ses partisans après la catastrophe de Fukushima au Japon le 11 mars 2011. Depuis, le nombre de partisans est à nouveau plus élevé.
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