Le plastique végétal est parti du Japon, le royaume des téléphones portables, où les fabricants (NEC, NTT DoCoMo) ont créé des coques en polymères biodégradables (en acide polyactique, PLA) utilisés d’habitude pour enrober les médicaments.
Des plastiques élaborés
Vendus plus chers que les téléphones en plastique classique coûtent plus cher, mais les consommateurs ne rechignent pas, conscients de faire quelque chose de bien pour l’environnement. L’avantage d’utiliser des végétaux pour faire des plastiques est en effet de réduire l’émission de CO2.
En effet, pendant leur croissance, les plantes capturent du dioxyde de carbone lors de la photosynthèse. L’utilisation de ces végétaux soustrait de l’atmosphère environ 50 % de C02 par rapport à la production de plastique fait à partir d’hydrocarbures.
Au Japon, le phénomène des plastiques végétaux s’étend rapidement avec un objectif qui est surtout de réduire le CO2 et l’effet de serre tout autant que de produire un matériau biodégradable.
Les initiatives se multiplient
- Sharp commercialise un téléviseur dont le pied utilise un enduit d’origine végétal.
- Ricoh propose un toner pour photocopies comprenant 40 % de résine de polyester fait avec du maïs.
- Fujitsu propose des ordinateurs portables dont la coque est en PLA.
- Nippon Printing utilise une encre à base d’huile de soja comprenant très peu de solvant fabriqué à partir du pétrole,
- Mitsubishi plastics, qui produit des emballages, utilise de plus en plus de résines végétales. En 2010, NEC prévoit que ses produits seront fabriqués à 10 % à partir de plastique d’origine végétale.
Bref, avec l’augmentation du prix du pétrole, on risque fort de voir le phénomène continuer à se diffuser. Si toutefois le prix des matières premières n’augmente pas trop car le prix du maïs augmente fortement. La raison ? La production croissante d’éthanol aux USA. C’est une autre histoire.
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