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Placer son argent à 6 % dans des projets éthiques
De nouveaux financements participatifs bien encadrés par la loi
La France n’échappe pas à ce boulversement financier. De plateformes de financements participatif bien françaises existent. Certaines d’entre elles sortent du lot de part leur engagement affiché pour l’investissement socialement responsable. Ces plateformes bénéficient d’un nouveau statut juridique : le statut d’intermédiaire en financement participatif.
La plateforme « Lendosphère », créée fin 2014, est ainsi l’un des leaders de cette nouvelle forme de finance. Interviewée par consoGlobe, Laure Verhaeghe, la co-fondatrice de Lendosphère nous explique : « Même les banquiers ne savent pas ce qu’on fait avec les encours placés sur les produits dits de finance solidaire ».
D’où son idée de permettre une ré-appropriation des projets éthiques ou durables par les citoyens financeurs. « Nous voulons rapprocher le citoyen de l’économie, et l’économie du développement durable », rajoute Laure.
C’est vraiment une chance de rediriger son argent, son épargne, le nerf de la guerre, vers les projets auxquels on croit
Laure Verhaeghe
Le financement responsable participatif, ça paye bien
Concrètement, n’importe qui peut placer jusqu’à 1000€ sur un des projets présents sur Lendosphère. Le plafond de 1000€ est pour l’instant imposé par la loi française. Cet argent sera remboursé à des taux assez élevés, aux alentours de 6 % alors que nous écrivons cet article. Dans certains cas, les prêteurs sont même davantage rémunérés s’ils peuvent prouver qu’ils habitent à proximité du projet. La finance participative est donc parfois aussi une finance plus locale.
Mme Verhaeghe nous précise que les projets présents sur Lendosphère ont préalablement été examinés par un cabinet d’experts comptables pour garantir leur solidité financière.
Le logo de la plateforme de financement participatif responsable Lendosphère
Quel sera l’avenir de ces plateformes de financement responsable participatif ? « C’est aux citoyens de décider », précise Mme Verhaeghe, la co-fondatrice de Lendosphère. Car il ne faut pas oublier que ces plateformes ont besoin d’attirer un nombre minimal de projets et de financeurs pour garantir leur propre rentabilité, et pour pouvoir survivre.
Et leur survie ne sera pas de trop ! Rappelons que l’Agence Internationale de l’Energie estime à 44 billions de dollars les investissements nécessaires pour limiter le changement climatique. Et on parle bien de 44 billions au sens français du terme, soit 44 mille milliards de dollars…