Les plantes poussent, ce n’est un secret pour personne. Elle se développent grâce à la photosynthèse, un processus qui transforme la lumière en énergie. Observons cette ‘respiration des plantes’ depuis l’espace grâce aux magnifiques images de la NASA.
La photosynthèse se produit au niveau des feuilles. Pourtant invisible à l’oeil nu, cette réaction biochimique énergétique propre à tous les végétaux prend des allures offre un spectacle fascinant depuis l’espace.
La photosynthèse vue de l’espace
Pour faire simple, lors de la photosynthèse, les plantes et certaines bactéries synthétisent de la matière organique (dioxyde de carbone, eau, sels minéraux) en exploitant la lumière du soleil, rejetant ensuite du dioxygène.
La photosynthèse © CC. At09kg : original / Wattcle : vector graphics
Lors de ce processus, les plantes émettent une lumière invisible à l’oeil nu : c’est ce qu’on appelle la fluorescence. Si l’oeil ne l’aperçoit pas, les satellites en orbite sont capables de la détecter. Des scientifiques de la NASA ont ainsi utilisé ces données dans le but de les visualiser. Ils ont créé des cartes mondiales détaillées du phénomène.
La photosynthèse vue de l’espace
La NASA a amélioré le rendu des cartes au fil du temps, permettant petit à petit des mesures plus fréquentes (50 km2 tous les dix jours) et des cartes en haute résolution à cette fréquence, à découvrir en vidéo à 1:45 (en anglais) :
Mieux comprendre les plantes et l’environnement
Le phénomène n’est pas constant, et c’est là que les données deviennent vraiment intéressantes : en cas de forte fluorescence, la photosynthèse s’effectue : les plantes sont en pleine forme.
Une fluorescence nulle ou réduite signifie au contraire que la plante n’est pas active, ou stressée. La carte prend un tout autre sens : un bilan de santé des plantes en temps réel, en somme.
La végétation est déjà étudiée indirectement grâce aux satellites grâce aux mesures de « verdeur » (lumière réfléchie par la Terre), mais l’étude le fluorescence complète ces données par d’autres informations directes. Les intérêts sont multiples : mieux comprendre la végétation sur un plan mondial, mieux comprendre le cycle carbonique, mieux comprendre l’état des cultures, etc.