Le réchauffement climatique a bien des impacts dont notamment la fonte des glaces en Arctique.
Ce phénomène a divers conséquences, pour l’Homme qui voit le niveau de la mer s’élever et gagner chaque jour un peu plus de terrain sur la Terre, mais également pour diverses espèces animales comme l’Ours polaire.
Ours blanc, ours polaire : des espèces menacées
L’Homme est sans doute le plus grand prédateur des ours polaires.
Chaque année, l’habitat de ce grand mammifère est réduit du fait des activités des hommes, et l’animal est également régulièrement chassé pour sa peau, sa chair ou pour quelques croyances populaires qui veulent qu’une partie de son corps, la bile par exemple, pourrait avoir des vertus curatives (en Chine, la bile d’ours est utilisée dans la médecine traditionnelle).
De plus, l’ours polaire est encore aujourd’hui victime de la chasse, et cela alors que l’espèce est menacée. Les Inuits par exemple disposent de quotas de chasse, tandis que depuis 1976, une convention de sauvegarde internationale protège l’animal.
La pollution des océans met en danger les ours
Concernant ce que l’on appelle la chaine alimentaire, l’Ours fait partie de ces animaux bien placés, de grands prédateurs. Ces derniers se nourrissent souvent de phoques.
Ces phoques se sont nourris de poissons et les poissons d’autres choses trouvées dans l’océan de plus en plus pollué par des matières toxiques comme le mercure ou encore des pesticides. L’ours ingère donc comme ceux situés en dessous de lui dans la chaine alimentaire, des produits toxiques qui affectent son organisme.
Le réchauffement climatique : un danger permanent
Le réchauffement climatique n’est pas un phénomène nouveau puisqu’en 1824 déjà, le Français Joseph Fourier identifie un réchauffement de la surface de la planète par des gaz, aujourd’hui connus sous le nom de Gaz à effet de serre.
L’Homme est en partie responsable de ce réchauffement climatique, du fait de la combustion d’énergies fossiles utilisées, d’activités polluantes ou de l’utilisation de certaines matières et gaz dans son industrie.
Résultat, la température à la surface du globe augmente, jusqu’à faire fondre les glaces d’Antarctique, menaçant de faire disparaitre plusieurs pays, jusqu’à 43 États insulaires.
Et l’ours polaire est également victime du réchauffement climatique. Alors que l’Homme empiète sur son lieu de vie, la glace fond et diminue ainsi la surface de son habitat.
De plus, du fait du réchauffement climatique, les banquises mettent plus de temps à se former chaque année, poussant l’ours polaire à écourter sa période de chasse, et ainsi à stocker moins de graisse. Or, cette couche de graisse accumulée en période de chasse est importante pour l’espèce, car elle permet à l’ours de passer sa période d’hibernation en toute quiétude, et aux femelles de mettre bas dans de bonnes conditions.
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La suite p.2> Une ourse polaire forcée à parcourir 700 kilomètres à la nage