Effet #1 de l’optimisme : une meilleure santé physique et mentale
Christophe André rappelle que les études de psychologie expérimentale montrent de manière assez unanime les effets bénéfiques de l’optimisme sur la santé, « dans des domaines très variés, comme le déroulement de suites opératoires, ou l’implication dans le traitement, lors des maladies graves »(3).
Effet #2 de l’optimisme : soulager le stress
Les gens heureux ou optimistes font face aussi au stress injecté dans leurs vies. Mais l’optimisme est tout simplement l’un des moyens pour réduire ou supprimer une partie de ce stress.
Bien sûr, nous ne pouvons jamais nous débarrasser de tout le stress dans notre vie, mais nous pouvons le canaliser en énergie positive. Les études montrent à cet égard que les optimistes bénéficient généralement d’une meilleur confort émotionnel.
Effet #3 de l’optimisme : augmenter votre capacité d’entraînement
Être reconnu comme « l’optimiste de la vie » est un atout dans les interactions sociales. Les études de psychologie sociale montrent que la projection de messages de faisabilité contribue au leadership et à la confiance que l’on est prêt à vous accorder. Qui voudrait suivre celui qui pense que tout est perdu d’avance ?
Effet #4 de l’optimisme : contribuer à votre réussite personnelle
Plus généralement, les optimistes, ayant un oeil positif envers ce qui se passe dans la vie, en retirent de plus grandes chances de réussite. Bien sûr, il ne suffit de croire en sa réussite pour réussir, mais l’inverse, cela apparaît aisément, est un frein considérable à sa réalisation personnelle.
« Car l’optimisme ne se limite pas à une attitude mentale (être confiant dans l’avenir), il se traduit aussi par des attitudes plus actives et des comportements concrets face aux difficultés de l’existence : recherche de soutien et d’informations, application de stratégies adaptées pour régler le problème ou améliorer son moral, etc. » souligne Christophe André.
André rappelle aussi que les études psychologiques confirment ce que la logique anticipe : les optimistes persévèrent davantage que les pessimistes, sans pour autant s’obstiner ni que cela nuise à leur capacité de décider quand une solution ne peut être trouvée.
« Je n’y peux rien, je suis pessimiste » – Faux ! Comment (re)devenir optimiste
Nos habitudes mentales et notre héritage psychologique ne sont pas immuables. Vous pouvez transformer le pessimiste en vous en optimiste.
Rappelez-vous que nous avons tous nos hauts et nos bas et que vous n’êtes pas seul dans ce domaine.
Agissez sur la base de votre confiance et vérifiez les résultats : ce sont les preuves concrètes des bénéfices de l’optimisme qui vous entraîneront dans cette voie.
Veillez à l’excès d’optimisme, qui peut rendre arrogant si l’on n’y prête garde et générer des attitudes du type « je n’ai pas besoin d’étudier pour cet examen, ou de préparer ce rendez-vous, je vais réussir de toute façon ». Mais ne prenez pas non plus prétexte de cet excès possible pour ne pas vous engager sur la voie de l’optimisme.
Ne vous protégez pas derrière l’argument du pessimiste réaliste. Les études de psychologie le soulignent : les optimistes montrent un plus haut degré d’évaluation juste des risques et opportunités(4).
Nous devons faire de notre mieux pour rester motivé-e, optimiste et heureux-se tant que nous le pouvons, parce que l’optimisme est étroitement lié aux sentiments de bien-être et de bonheur. Et il est positivement contagieux !
Références :
- Sondage IFOP pour Ouest France, 4 janvier 2015 http://www.ouest-france.fr/sondage-la-moral-des-francais-au-plus-bas-depuis-20-ans-1832509 (Cliquez sur cette source pour remonter)
- Dans « Vivre heureux, psychologie du bonheur », Odile Jacob, 2003 (Cliquez sur cette source pour remonter)
- S.Guellati et al. « Le rôle de l’optimisme dans les suites opératoires » et « Le concept d’optimisme en psychologie de la santé », in Journal de thérapie comportementale et cognitive, 2000 (Cliquez sur cette source pour remonter)
- R.W.Robins, J.S. Beer, ‘Positive illusions about the self : Short-term benefits and long-term costs’ in Journal of Personality and Social Psychology, 2001, 80 : 340-352 (Cliquez sur cette source pour remonter)
- S.Guellati et al. “Le rôle de l’optimisme dans les suites opératoires” et “Le concept d’optimisme en psychologie de la santé”, in Journal de thérapie comportementale et cognitive, 2000 (Cliquez sur cette source pour remonter)
- R.W.Robins, J.S. Beer, ‘Positive illusions about the self : Short-term benefits and long-term costs’ in Journal of Personality and Social Psychology, 2001, 80 : 340-352 (Cliquez sur cette source pour remonter)
- Dans “Vivre heureux, psychologie du bonheur”, Odile Jacob, 2003 (Cliquez sur cette source pour remonter)