Les consommateurs français sont de plus en plus sensibles au localisme, cette tendance à vouloir acheter des produits locaux. En matière de fruits et légumes cela se traduit par une consommation qui suit les saisons de manière plus nette.
Grand import vs. production locale
Mais dans les hypers et la grande distribution en général, si on voit apparaître des ilots de produits régionaux, la mondialisation est encore très flagrante ; comme le démontre la photo ci-dessous prise par un spécialiste des hypers.
Vous remarquerez les approximations géographiques de Leclerc : banane et orange sont des « produits du Sud Ouest », du Cameroun en l’occurrence….très très au sud-ouest !
En considérant cette promo de bananes et d’oranges du Leclerc de Rouffiac, dans la banlieue toulousaine, on ne peut pas s’empêcher de se demander quel est le bilan carbone du kilo de fruit et quel est sa contribution au réchauffement climatique. Si encore, ces fruits étaient bio ou équitables….
Quelques chiffres sur l’importation de fruits et légumes
Chaque année, l’importation de fruits et légumes en Métropole représente :
- Une consommation d’énergie de près de 250 000 tonnes équivalent pétrole
- L’émission de près de 1 000 000 tonnes équivalent CO2
Les importations par avion représentent :
- 1 % du tonnage des importations
- Plus de 10 % des consommations d’énergie et 24 % des émissions de GES du transport du total des importations
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Sur ce sujet :
source : Olivier Dauvers, un spécialiste du commerce qui scrute l’actualité de la grande distribution http://www.olivierdauvers.fr/page/2/