Le micro-jardin, comme son nom l’indique, est un tout petit jardin qui permet aux habitants, majoritairement issus des villes, de récolter chaque jour des légumes frais pour une consommation familiale. Et éventuellement, pour une vente des excédents au voisinage. Mais comment cela fonctionne-t-il ? Le micro-jardin est-il seulement un effet de mode pour des citadins en mal de verdure ? Zoom sur les micro-jardins.
Le micro-jardin ou l’art de cultiver hors sol
Dans la majorité des cas, le micro-jardin se conçoit hors sol. Cela permet de remédier efficacement à l’absence de terres cultivables au sein des habitations des villes.
La technique est simple. Elle consiste à cultiver des légumes sur un substrat composé de 40 % de coque d’arachide, 40 % de balle de riz* et 20 % de latérite*.
Et cela, sur une table de culture construite à partir de bois de vieilles palettes ou dans de multiples autres types de récipients de récupération tels que vieux tiroirs, cuvettes émaillées chinées en brocantes, caisses à vin etc.
A noter que les micro-jardins fonctionnent en cycle fermé, ce qui permet d’économiser l’eau. Par ailleurs, la fertilité du substrat peut être enrichie par un apport de compost fabriqué à partir des ordures ménagères.
Le micro-jardin a de multiples avantages
L’un des premiers atouts du micro-jardin est sa taille ! Il prend en effet peu de place et nécessite moins d’eau que les cultures conventionnelles pour son entretien.
Il demande également moins d’efforts physiques et moins de temps pour son développement.
Et pourtant, il est possible d’y cultiver une vaste sélection de produits : des légumes comme la laitue, le chou, la tomate ou encore l’oignon et des plantes aromatiques telles que la menthe ou encore le basilic.
Le plus : ces produits sont sains puisque de fait le micro-jardin exclut l’utilisation de pesticides chimiques dangereux pour l’homme et son environnement. Le micro-jardin permet donc d’avoir à disposition des légumes frais à proximité et de varier l’alimentation.