Une amélioration de l’hygiène de vie
Le très bon point porte surtout sur l’amélioration générale de l’hygiène des participants du groupe avec ustensiles.
Sur l’alimentation :
- ils ont augmenté leur consommation de fruits et légumes (40 % des participants du groupe « ustensiles », seulement 23 % de ceux du groupe témoin) ;
- ils ont baissé leur consommation de viandes (56 % des participants du groupe « ustensiles », seulement 35 % de ceux du groupe témoin) ;
- ils ont baissé leur consommation de charcuterie à 41 % dans le groupe « ustensiles », contre 22 % dans le groupe témoin.
Sur le bien-être physique et psychologique :
© DR, SEB
68 % des participants du groupe « ustensiles » se sont mis à pratiquer la marche au bout de 3 mois, contre 28 % seulement dans le groupe témoin.
- La sensation de vitalité est plus importante dans le groupe « ustensiles » (17 % des participants) que dans celui du groupe témoin (2,5 % des participants du groupe témoin).
- la sociabilité est sensiblement augmentée chez presque 8 % des participants « ustensiles », tandis qu’elle décroît pour 3,3 % des participants « témoin ».
« Ce sont des petits progrès pour un mieux-être en général », commente Mariette Sicard, Chef de projet Innovation Agroalimentaire chez SEB.
Ce résultat donne des pistes pour des études complémentaires sur le bon usage de ces ustensiles de cuisine qui utilisent moins de graisses et qui conservent mieux les qualités organoleptiques des aliments.
L’avis de la diététicienne
L’idée de considérer les instruments de cuisson, et donc la façon de cuisiner comme un outil nécessaire à la mise en place d’une meilleure alimentation est très intéressante.
Elle met le doigt sur l’importance de la préparation des plats, au plus près de la fraîcheur des aliments, et donc de leurs nutriments : avec moins de graisses, avec moins d’eau, mais avec une cuisson à la vapeur, plus douce, plus longue si besoin, et donc moins agressive pour les aliments.
Certains chefs pratiquent déjà ce genre de cuisson sans en faire pour autant une cuisine triste, mais au contraire pleine de vitalité. C’est le mot de cette étude et de cet article. Cette cuisine est très proche de ce qu’on appelle aussi la cuisine vivante, en phase avec le manger mieux, et finalement le mieux-être.
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illustration : © CC, David Goehring