Le ministère de l’Écologie et le ministère de l’Agriculture vont lancer un Plan Loup suite aux dégâts croissants constatés dans les troupeaux.
Le loup provoquerait trop de dégâts en France
(© CC, Chris Muiden)
Le loup est une espèce protégée malgré sa mauvaise réputation. Néanmoins, les attaques de troupeaux élevés en liberté auraient augmenté récemment au point d’obliger le gouvernement à intervenir. Delphine Batho et Stéphane Le Foll ont donc annoncé conjointement un « Plan Loup » pour 2013. Cette action fait suite à l’étude menée par le « Groupe national Loup ».
La ministre de l’Écologie a précisé que le Plan Loup a été « élaboré dans la concertation, et mené pendant plusieurs mois avec les différents acteurs au sein d’un groupe national de suivi, composé de représentants de la profession agricole, de la chasse, d’associations de protection de la nature, d’élus, mais aussi de représentants de l’État et d’experts« .
Un plan dédié au loup entre 2013 et 2017
(© CC, Daniel Jolivet)
Le plan ne sera pas appliqué de la même façon partout. Les actions dépendront de la localisation, les modes de pastoralisme et d’élevage n’étant pas les mêmes selon les régions. L’activité des loups n’est en outre pas la même selon les endroits.
Le Plan Loup s’articule autour de quatre axes de priorité :
- une meilleure protection des troupeaux, bien entendu. Le but est de simplifier les moyens de lutte contre la prédation et d’expérimenter de nouvelles méthodes.
- un système d’indemnisation plus simple comprenant les pertes indirectes.
- un meilleur suivi des populations de loups afin d’obtenir notamment des chiffres plus précis concernant leurs effectifs.
- un protocole d’intervention prenant en considération la croissance des loups, les habitudes de prédation et les résultats des expérimentations.
Mené de 2013 à 2017, le Plan Loup sera présenté au public pour un mois avant de l’être devant la commission faune du Comité national de protection de la nature. Il devrait être lancé en avril 2013.
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