Des préjugés sur la culture japonaise ?
(© CC, Gem Salsberg)
Pour lui, il ne s’agit donc pas de critiques fondées sur l’environnement mais plutôt « des attaques culturelles, des préjugés sur la culture japonaise« . Et de comparer avec d’autres pays : « Dans certains pays, on mange du chien, en Corée par exemple, en Australie on mange du kangourou. Nous, on ne mange pas ces animaux, mais on ne leur demande pas pour autant d’arrêter de le faire parce que nous comprenons que cela fait partie de leur culture. Alors je dis : s’il vous plaît comprenez la nôtre« .
Une bonne dose d’hypocrisie des deux côtés
Ces déclarations interviennent alors que les pêcheurs japonais se sont trouvés face aux bateaux de l’association écologiste Sea Shepherd lundi 25 février 2013 dans l’Antarctique. Chaque camp accusait l’autre d’être l’agresseur.
Rappelons que la Commission baleinière internationale tolère la chasse à la baleine à des fins de recherche et interdit toute pêche commerciale. Dans les faits, il s’agit d’une tradition et la viande de baleine est souvent vendue sur les marchés et consommée.
D’un autre côté, l’institut japonais de recherche sur les cétacés se défend et a entamé des actions en justice aux États-Unis, où la cour d’appel l’a autorisé à poursuivre, estimant que les chercheurs japonais sont dans leur droit, du fait de la convention internationale. Le juge chargé de l’affaire a estimé que les méthodes de Sea Shepherd étaient l’oeuvre de « pirates« .
illustration bannière : chasse à la baleine au large de Philadelphie