C’est décidé, je laisse tomber mon petit confort pour 24 heures, et j’essaie de vivre sans électricité… Premier constat : ce n’est pas la meilleure période pour tenter l’expérience. L’hiver est là, la luminosité est faible, il fait froid… Face aux problématiques énergétiques qui se posent du moment (électricité nucléaire, sollicitation énergétique en hiver…) c’est maintenant ou jamais ! Et en été, ça aurait été trop facile…
Un réveil sans électricité
7 h 00 – Le réveil sonne ! Mon portable a toujours de la batterie, pas besoin de le recharger.
Direction la salle de bain. Premier réflexe : tendre la main vers l’interrupteur. Zut, je ne peux pas ! Heureusement, la fenêtre de ma salle de bain donne sur la rue, et les rideaux sont assez fins ; je peux bénéficier de l’éclairage public ! Et oui, j’essaie de me passer d’électricité, mais je ne peux pas demander à la ville de couper le réseau électrique !
Sous la douche : pas plus de 3 minutes, économies d’eau obligent. Une fois lavée, j’ai froid : j’ai coupé le chauffage. Je me sèche très vite, mets un soupçon de crème et me maquille. Sans lumière, ce n’est pas facile. Tant pis, mes collègues pourront se moquer d’un maquillage approximatif !
Deuxième réflexe : le sèche-cheveux. Oups ! Pas de brushing ce matin. Mes cheveux sont fins, et ont tendance à faire ce qu’ils veulent même quand j’essaie de les dompter… J’applique un peu d’huile hydratante bio à l’huile d’olive pour qu’ils ne s’assèchent pas et je les attache : un gain de temps. Je me brosse les dents avec mon dentifrice bio, m’habille (dans la pénombre toujours). Je suis prête !
Économie réalisée :
- Sèche-Cheveux : 10 centimes pour une demi-heure de non-utilisation
- Ampoule économique 15 Watts : 0.001€ pour une heure de non-utilisation
> Je ressors mon vieux réveil mécanique et installe une bougie solaire dans ma salle de bains
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La suite p.2> Pas d’électricité, pas de café !