Potentiellement, et ce n’est pas un secret, le niveau des eaux pourrait monter à cause de la fonte accélérée des glaces. Selon le résultat de recherches récentes, la montée des eaux pourrait être beaucoup plus importante selon les endroits. Rien de nouveau, mais plus de certitudes.
L’inégalité devant la montée des eaux
Des chercheurs de l’Université d’Ubrino en Italie et de l’Université de Bristol au Royaume-Uni ont travaillé sur la modélisation de la montée des eaux.
Ils expliquent dans un article de recherche publié dans Geophysical Research Letters que certaines zones de l’Océan Pacifique pourraient être plus touchées que plusieurs régions polaires par exemple. Cela dépend de la manière dont la mer, les terres et les glaces interagissent.
Une modélisation sur plusieurs années
Le modèle établi par les chercheurs s’étale sur deux siècles, jusque 2100. Les glaciers de l’Antarctique et du Groënland pourraient contribuer à un niveau haut des eaux à Hawaï, ou en Océanie, particulièrement à l’ouest de l’Australie.
Il est ainsi possible de repérer des traces, comme les empreintes de la mer, et ainsi déterminer la manière dont elle va réagir à l’avenir.
Prévoir la conduite à tenir
Pour le professeur Giorgio Spada, il s’agit de pouvoir prendre des précautions : « Ces connaissances sont primordiales afin de pouvoir prévenir les risques d’inondation dans des zones où la population est particulièrement dense. Les zones les plus vulnérables sont celles où plusieurs effets se combinent, conduisant à un niveau de la mer prévu beaucoup plus haut que la moyenne globale jusque là« .
Une autre étude récente suggère que d’autres zones, comme la côte est des Etats-Unis pourrait se voir plus touchée que prévu. Ainsi, le texte, publié dans Journal of Geophysical Research : Oceans, suggère que l’accélération de la montée des eaux dans cette zone pourrait être due principalement à un ralentissement du Gulf Stream, un courant océanique qui prend sa source entre la Floride et les Bahamas.
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