Une interdiction peu logique, selon la plupart des apiculteurs
Une majorité d’apiculteurs et d’associations de protection de l’environnement ont réagi à la nouvelle de manière négative. La lutte contre les frelons se fait alors à l’aide de pesticides, lesquels représentent un danger important pour les abeilles elles-mêmes. C’est pourquoi les apiculteurs veulent le retour du dioxyde de soufre dans le cadre de la lutte contre le frelon asiatique.
Ils expliquent que la molécule est bien moins toxique que la plupart des insecticides courants. Elle congèle les frelons comme elle congèle les molécules toxiques dans les caves à vin où elle est le plus utilisée. Le dioxyde de soufre présent en plus l’avantage de permettre la destruction des nids, plus rapide qu’une attaque envers quelques individus.
Une décision révocable ?
L’agence de sécurité alimentaire se penche actuellement sur la question et doit donner son avis prochainement au ministère de l’Ecologie. Le frelon asiatique est présent dans la majorité des départements et conquiert sans cesse de nouveaux territoires du fait de son fort taux de reproduction. Les spécialistes estiment que l’Europe entière sera bientôt colonisée. Les apiculteurs, eux, s’estiment dans l’impuissance face à ce phénomène.
Exemple d’une campagne d’éradication du frelon asiatique en Vendée :
> Suite : L’arme anti-frelon approuvée par l’Anses