Les fraises, dont de nombreux Français raffolent, ont été pointées du doigt par une étude. En provenance de France et d’Espagne, ces fruits contiendraient un nombre élevé de différents pesticides et perturbateurs endocriniens, certains même interdits dans l’Union Européenne !
Fraises couvertes de pesticides et perturbateurs endocriniens
L’association Générations Futures en collaboration avec le laboratoire Fytolab a effectué une étude montrant des conclusions étonnantes. Des fraises issues de cultures conventionnelles en provenance de France et d’Espagne ont été analysées. Sur les 49 échantillons…
Les résultats montrent également que les échantillons espagnols contiennent plus de pesticides PE (à 78,26 %) que les français (à 65,38 %). Le taux de résidus trouvés ne dépassaient pas la limite maximale autorisée (LMR), un seul n’était cependant pas conforme : l’acrinathrine (insecticide).
Perturbateurs endocriniens
Les perturbateurs endocriniens sont des particules qui peuvent interférer avec le système endocrinien et créer des dysfonctionnement hormonaux ou bien des troubles et des maladies. Les enfants et les femmes enceintes sont une population particulièrement vulnérable face à ces substances.
Parmi les 37 molécules de pesticides trouvées, 8 sont des perturbateurs endocriniens : chlorpyriphos-ethyl, endosulfan, flutriafol, iprodione, myclobutanil, penconazole, pirimicarb, triadimenol. Ce qui fait de ces fraises un véritable cocktail de produits phytosanitaires ! La DGCCRF1 avait déjà fait état d’une plus grande concentration de pesticides pour les fraises (79,1 % en moyenne) par rapport aux autres fruits (65,9 % en moyenne).
(1) DGCCRF = Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes
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