Comme vous le savez, la trêve estivale de la saison footballistique est terminée et le championnat français a repris.
De son côté, la Fondation du Football a publié récemment sa première étude concernant le monde du football dans son ensemble, l’occasion de voir si le monde du ballon rond est plus sensible ou non au développement durable.
Football : des convictions en manque d’action
C’est un fait, la nécessité de vivre, de consommer plus durablement devient de plus en plus pressante si l’on veut que nos enfants vivent sur une planète saine.
Dans le sport, et dans le monde du football, les politiques de développement durable commencent doucement à se mettre en place, au grand plaisir du champion olympique de Canoë-Kayak et ambassadeur du développement durable du sport auprès de Ministère des Sports, Tony Estanguet, qui explique dans la première étude de la Fondation du football sur le monde du ballon rond : « La nature est le support de ma passion et je suis depuis longtemps convaincu que l’avenir du sport passe par l’intégration du respect de l’environnement« .
Dans son étude, la Fondation du Football nous explique ainsi que plus de la moitié (61 %) des acteurs institutionnels du football et des clubs professionnels expliquent avoir pris conscience de l’importance du développement durable dans le monde du « foot ».
De plus, 89 % de ces personnes assurent avoir de fortes convictions en matière de développement durable, mais les prises d’initiatives sont encore trop peu discrètes pour que ces convictions transpirent au quotidien.
La preuve en est avec ce chiffre : 14 %. C’est le proportion des organisations interrogées qui ont inscrit le développement durable dans leurs stratégies globales.
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