Les Français restent toujours majoritairement fidèles à EDF et GDF Suez, malgré l’ouverture à la concurrence.
Les fournisseurs d’énergie alternatifs grignotent une part de marché
La Commission de régulation de l’énergie (CRE) a publié son observatoire trimestriel. Ainsi, environ 90 % des Français restent clients de EDF et GDF Suez sans passer à la concurrence. Les opérateurs alternatifs restent en retrait.
En ce qui concerne l’électricité, ce sont 92 % des consommateurs, particuliers et autres sites confondus (soit 69 % de la consommation nationale de courant) qui restent abonnés auprès de EDF. Les particuliers passent cependant plus à la concurrence, avec plus de 75.000 clients supplémentaires pour une offre alternative par trimestre en 2012.
Un premier bilan anniversaire après l’ouverture à la concurrence
Le marché s’est ouvert il y a plus de cinq ans. Actuellement, 2,1 millions de particuliers, sur un total de 30,8 millions, sont en offre de marché, la plupart chez un fournisseur alternatif. Cela représente environ 7 % des particuliers.
Les concurrents rappellent que EDF exploite le parc nucléaire français, accès que n’ont pas les fournisseurs d’énergie alternatifs. EDF revend le quart de sa production d’électricité.
Plus de concurrence pour le gaz
En ce qui concerne le gaz naturel, pas de problème de structure de ce genre. Ainsi 83 % des sites restent fidèles à GDF Suez, soit 39 % de la consommation nationale.
Les deux autres tiers de la consommation en gaz nationale est fournie par des offres de marché. Les plus grands consommateurs de ce secteur alternatifs restent néanmoins les entreprises et les industriels. La concurrence peine plus auprès des particuliers : 1,7 million de sites en offre de marché sur un total de 10,6 millions, avec 1,2 million chez un fournisseur alternatif. Au total, 11,3 % des particuliers ont choisi un fournisseur alternatif. 2012 a néanmoins vu cette tendance s’accélérer avec 87.000 nouveaux clients en offre de marché.
Le tarif des offres alternatives reste plus bas que celui des offres historiques : on constate une différence d’en moyenne 4 % pour l’électricité par rapport au tarif réglementé, et 10 % pour le gaz.
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