Seconde étape dans notre voyage dans la révolution de la consommation collaborative, une des facettes les plus spectaculaires de la nouvelle consommation. Aujourd’hui, on découvre une facette généreuse de cette évolution, particulièrement active sur le web 2.0 et parmi la génération Z.
Conso collaborative = générosité + partage + lien social = don
Quand j’ai lu l’ouvrage Free ! Entrez dans l’économie du gratuit en 2009, je trouvais que la vision d’une économie qui tendrait vers le tout gratuit était très exagérée.
L’auteur, Chris Anderson, y défendait l’idée qu’on peut gagner beaucoup d’argent en ne faisant rien payer. Je comprends maintenant pourquoi, après avoir donné et profité de dons de multiples fois sur consoRecup.com. Je n’avais pas encore découvert la douce satisfaction du don sur internet.
Tout d’abord, je n’ai pas envie de perdre mon temps pour revendre des trucs pour 4 euros sur ebay. Ensuite, j’ai découvert combien il est gratifiant de donner quelque chose à quelqu’un qui en a besoin. J’ai donné une pile de Sciences et Vie Junior à une maman de ma ville dont la fille était tellement contente, que cette dame est repassée chez moi m’offrir une petite boîte de chocolat. Je ne regrette pas du tout de ne pas les avoir vendu sur un site d’occasion.
Quand génération Z et baby boomers se rencontrent
Le don, chez consoGlobe, c’est de loin le plus fréquenté des 5 services collaboratifs proposés par le portail. Depuis 2007, les trésors qui dorment dans les greniers, les caves ou les placards trouvent une nouvelle vie sur consoRécup sur internet, et dans les Ressourceries un peu partout en France.
Deux types de populations se distinguent sur le don. Tout d’abord, la génération Z, ou génération Zip Zap, composé de « digital-natives » prompts à cliquer d’un écran à l’autre, nés un clavier entre les mains.
Ce sont des jeunes de 9 à 30 ans. Une étude récente a mis en lumière leurs valeurs : « tolérance, partage et ouverture d’esprit». Ces valeurs qui émergent chez la génération Z en font des acteurs actifs des sites de partage et de don, dans les deux sens car c’est une population qui ne roule pas sur l’or.
J’ai rencontré Paul, éminent représentant de la génération Z, étudiant boursier à Paris qui m’a confié que grâce au don sur internet, il a meublé les trois quarts de son studio à Paris avec du mobilier donné par des personnes qui voulaient s’en débarrasser. Ainsi son clic-clac, sa chaise, son bureau, son armoire, sa lampe de chevet, un chevalet, … tout lui a été donné via consoRecup. En temps de crise, la solidarité et la générosité passe aussi par ce genre de sites qui rencontrent un grand succès.
Les baby-boomers, eux, sont plus installés dans la vie et comme Yves, 54 ans à Lyon, pensent que la solidarité c’est important : « oui, bien sûr je pourrais revendre tout ces machins mais pourquoi ? Pour gagner quelques euros alors qu’avec le chômage, la crise … y’en a plein qui en ont vraiment besoin ? Non, je préfère les donner ; ça me coûte rien et puis ça me donne le sentiment de faire ce qu’il faut. C’est pas grand chose, mais il faut aussi savoir donner.«
Animaux – le saviez-vous ?
Adopter un chien ou un chat grâce aux dons d’animaux : la SPA ne peut pas absorber toutes les portées de chiots et de chatons de France et de Navarre. Heureusement, de nombreuses personnes pensent à les proposer dans leur ville ou leur région sur consoRecup qui enregistre des pics d’activités « chiens et chats » avant chaque grandes vacances.
La garde alternée – Pour tous ceux qui partent en vacances et ne peuvent emmener leur animal de compagnie, il y a UNE solution futée et très économique : l’échange de garde avec www.animal-fute.com