A quoi sert la notion d’eau virtuelle
Les objectifs sont doubles. Fournir aux gouvernements des informations et des outils pour leur permettre :
- d’opter pour l’utilisation de l’eau virtuelle comme moyen performant pour parvenir à économiser davantage l’eau, et de faire de ce procédé une partie intégrante des politiques régionales et nationales des gouvernements en matière d’eau, de nourriture et d’environnement ;
- d’instaurer des mécanismes pour soutenir les pays concernés par des pénuries d’eau chroniques afin de trouver les moyens (à travers l’utilisation de leurs ressources humaines et naturelles) d’accéder aux devises étrangères et aux marchés internationaux pour assurer leur propre sécurité alimentaire.
A la suite de la rencontre organisée lors du précédent Forum mondial de l’eau de Kyoto, qui avait interpelé plus de 200 participants, un débat en ligne sur l’eau virtuelle et l’application possible de ce concept avait été organisé en 2003.
- Selon le Conseil mondial de l’eau, qui a établi un rapport, les grandes zones exportatrices d’eau virtuelle sont l’Amérique et l’Océanie.
Des questions restent soulevées par l’eau virtuelle :
Le commerce de l’eau virtuelle permet-il d’améliorer la disponibilité des ressources en eau et, par ailleurs, la sécurité alimentaire au niveau local, les moyens de subsistance, l‘environnement et l’économie locale ? Dans quelles conditions faut-il favoriser le commerce de l’eau virtuelle ?
- Dans les pays tributaires de ce commerce, l’eau virtuelle entraînera-t-elle des effets pervers en renforçant les tensions et les conflits plutôt qu’en les réduisant ? Quelles structures de gouvernance faudrait-il instaurer pour permettre un commerce équitable de l’eau virtuelle ?
- Comment les concepts d’eau virtuelle et d’empreinte sur l’eau peuvent-elles contribuer à déclencher une prise de conscience sur les ressources en eau et quel est l’impact des régimes alimentaires sur ces ressources ?
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sur l’eau virtuelle et les ressources en eau