Alors qu’au niveau mondial, les dernières déclarations d’émissions de gaz à effet de serre notifiées à l’ONU par 40 pays industrialisés révèlent qu’en 2004, 17,8 milliards de tonnes de dioxyde de carbone ont été émis.
Soit une augmentation de 1,6 % par rapport à 2003. Les Etats-Unis sont à eux seuls responsables de 7,07 milliards de tonnes de CO2 émis et restent les mauvais élèves. Les objectifs fixés à Kyoto semble s’éloigner.
De laborieuses négociations au niveau européen
- Le plan d’allocation de C02 présenté par la France à la Commission européenne a été approuvé.
Improprement appelé « droit à polluer », il s’agit plutôt de limites fixées aux industriels en matière de rejet de CO2. Conçu comme un instrument pour limiter le réchauffement du climat dû aux émissions de gaz d’origine industrielle, le plan autorise les industriels français, sidérurgistes, papetiers, producteurs d’énergie, chimistes, … à émettre l’équivalent de 132,8 millions de tonnes de C0 chaque année sur la période 2008-2012.
La France est plutôt bonne élève
Concernant l’application des engagements liés au protocole de Kyoto, les industriels français ont réussi à baisser leurs émissions de dioxyde de carbone de 21,6 % entre 1990 et 2005.
Pourtant il faudra réduire l’effort et cela malgré la croissance économique. De 2005 à 2007, les quantités autorisées étaient plafonnées à 155,6 millions de tonnes et, dans les faits, ce sont 131,3 millions de tonnes que les industriels français ont effectivement rejetés dans l’atmosphère.
Le nouveau seuil se situe donc au niveau de 2005 et ne sont pas supérieures afin de ne pas faire chuter le cours de la tonne de C02. En effet, trop de droit d’émission en ferait baisser le prix, ce qui pourrait avoir pour effet de dévaloriser et donc défavoriser les efforts de lutte contre le réchauffement.
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