L’histoire de la disparition de la mer d’Aral devrait être racontée à tous ceux qui doutent de l’impact de l’homme sur la nature. Encore de la taille d’une véritable mer intérieure au début des années 1960, la mer d’Aral a perdu 65 000 km2 de surface. Résultat consternant de la politique agricole des communistes soviétiques. Ces clichés montrent la lente agonie d’une mer dont il faut parler au passé.
L’évaporation de la mer d’Aral
La mer d’Aral était jadis considérée comme l’un des plus grands lacs du monde, une quasi mer intérieure qui s’est asséchée en 50 ans jusqu’à quasiment disparaître en 2014 ; laissant des paysages irréels de bateaux échoués sur le sable au milieu de rien.
Ci-dessous un cliché aérien de 1964 où on voit la superficie « normale » et les embouchures des deux fleuves qui alimentaient la mer d’Aral.
La mer d’Aral en 2000
Dans les années 1960, la mer d’Aral s’étendait sur plus de 65 000 km2 entre le nord du Kazakhstan et le sud de l’Ouzbékistan. On la voit ci-dessus en l’an 2000 et ci-dessous en août 2003.
La mer d’Aral était naturellement alimentée par deux fleuves : l’Amou-Daria et le Syr-Daria qui ont été détournés par le régime communiste pour irriguer les zones désertiques des environs. Le but -absurde – était de transformer cette zone aride en terrains cultivables pour le … coton, une des plantes les plus gourmandes en eau ! !
Dès l’an 2000, la superficie avait déjà été divisée en deux !