Suite du test produit : "Un détecteur d’ondes électromagnétiques (1)"
L’utilisation
L’ESI 23 s’avère très simple d’utilisation. Il suffit de l’allumer et de le tendre vers l’appareil ou la zone que l’on souhaite évaluer. Les diodes réagissent instantanément pour indiquer le niveau d’exposition au rayonnement : vert (faible anomalie), vert-orange, orange, orange-rouge, rouge (anomalie extrême).
Les ondes ne sont pas néfastes pour la planète, qui
en émet d’ailleurs elle-même, mais leur impact sur la santé reste flou.
L’esi 23 nous renseigne avec simplicité sur notre environnement
électromagnétique, chez soi ou dans son lieu de travail. De quoi
envisager, le cas échéant, de mettre en place des mesures de réduction
de l’exposition.
L’appareil peut également se figer sur une mesure, pour que l’utilisateur puisse tester des zones où il ne peut pas voir les diodes (sous un meuble, derrière un lit). Le degré d’anomalie est calibré selon les normes allemandes.
Un petit bémol malgré tout : l’appareil émet un grésillement proportionnel au degré d’exposition, qui n’est pas sans rappeler un vieux modem 56k et qui devient vite désagréable. Heureusement, le mode d’emploi explique comment couper le son.
D’après notre test (voir vidéo en fin d’article), l’ESI 23 détecte la majorité des sources de champs présentes au quotidien. L’esi est conçu pour détecter les ondes électromagnétiques dont la fréquence est comprise entre 50 MHz et 3 GHz. Comme nous l’avons vu dans la vidéo, il détecte donc les ondes de téléphone portable (˜ 900 MHz) et les ondes wifi.
De petites dimensions (14 x 6 cm), l’appareil ressemble à une grosse
télécommande sur laquelle se trouvent deux boutons (« on/off » et «
select ») et quatre séries de DEL, alimentées par une pile 6LR61 (c’est à
dire une pile alcaline rectangulaire). L’appareil, vendu 169€, est
fourni avec un petit mode d’emploi sur le site du fabricant Smogtec ou via le site d’EPE Conseil qui propose également des solutions de protections.
A lire : l’interview de Vincent Joly, son concepteur