Les telluriques saprotrophes sont implantés dans les sols contaminés pour accélérer la destruction des dioxines.
Ces champignons microscopiques proviennent du sol d’une ancienne ferme locale et avant d’être implantés dans les sols infestés, Les chercheurs universitaires de Dunkerque et Calais et de l’INRA d’Arras et d’Orléans ont veillé à accélérer le processus de dégradation en leur incorporant de l’amidon modifié.
Les arbusculaires mycorhiziens sont injectés aussi dans le but d’aider les plantes à lutter contre la toxicité des polluants..
Ainsi, les sols seront plus à même de se redévelopper dans un environnement propice. Les scientifiques se pencheront également sur la relation entre les dioxines présentes dans le sol et les légumes cultivés dans ces zones, afin de rassurer les consommateurs.
La mycorhization
C’est une symbiose mutualiste, car chacun des partenaires tire avantage de cette association.
Cette symbiose est plus communément appelée mycorhize car provenant du grec myco : champignon et rhiza : racine.
Le fondement de cette association est la colonisation du sol et de la racine de la plante par les hyphes du champignon,l’appareil végétatif (de nutrition).
Ces hyphes sont de forme filamenteuse. Ils colonisent le sol, absorbant l’eau et minéraux tout autour des racines de la plante.
Les champignons mycorhiziens transfèrent ce qu’ils ont absorbé directement à l’intérieur de la racine.
Une expérimentation chiffrée à 800 000 euros.
La réhabilitation de sols d’Halluin est un projet financé par différentes instituions. L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, la région Nord – Pas-de-Calais sont à l’origine des financements de départ représentant 800 000€.
Ces fonds seront ensuite augmentés par la communauté urbaine de Lille (n’oublions pas que le traitement des déchets de la ville de Lille est à l’origine de la pollution) et par l’Union Européenne. Merci l’Europe !
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