A priori, on n’associe pas spontanément écologie et sexualité. Entre substances cachées et difficulté de recyclage, nous avons plutôt affaire à une dualité du vert contre le rouge ! Et s’il était possible d’associer le sexe et l’environnement ? Qu’en est-il de la santé ?
Préservatifs : le plastique, c’est fantastique ?
Avant de revenir plus en détails sur les jouets sexuels à proprement parler, évoquons les préservatifs, qui vont parfois de pair.
De nombreux préservatifs sont en latex, un cauchemar pour les allergiques et pas terrible pour la nature : près de la moitié sont produits en Thaïlande pour profiter de la proximité de ses forêts d’hévéas.
La fabrication du préservatif
Lors de sa fabrication, le latex, matériau de base du préservatif, est élaboré dans des cuves auxquelles on ajoute des conservateurs et des stabilisants chimiques. On plonge dans le liquide des cylindres de verre qui se couvrent, en plusieurs fois, du matériau qui est ensuite séché. Les formes cylindriques se sont diversifiées et il existe à présent des modèles avec des formes curieuses (des antennes, des oreilles, etc.) et des gadgets (fluorescence). Rien de très naturel.
> La fine couche de latex est rincée et détachée du cylindre en verre puis testée afin de vérifier si le préservatif est résistant et totalement imperméable.
> Avant d’être conditionné dans une boîte, le préservatif est lubrifié et parfois parfumé de diverses senteurs et même de goûts variés.
Ces préservatifs ne sont pas facilement recyclables et il y a débat sur leur « durée de vie » une fois enterrés dans un site d’enfouissement. Retenez toutefois que ces préservatifs contiennent une enzyme provenant du lait : à éviter donc si vous êtes allergiques au lait ou végétalien.
Les préservatifs peuvent-ils être recyclés ?
Les préservatifs ne sont pas un bon symbole du recyclage. Les millions de préservatifs utilisés chaque année ne peuvent suivre le cycle réduire-réutiliser-recycler. Plus de 4 milliards de condoms sont produits chaque année et finissent à la poubelle. Est-ce grave ? Cela dépend des types de préservatifs.
- certains préservatifs ont une membrane naturelle en intestin d’agneau ou boyau de mouton (la forme antique connue des anciens Egyptiens).
Ils sont biodégradables mais ont un inconvénient majeur : ils sont contraceptifs mais ils ne protègent pas des MTS, les Maladies sexuellement transmissibles. De plus, c’est un produit dérivé animal… N’utilisez donc pas n’importe quoi !
- les préservatifs en polyuréthane ne sont pas biodégradables.
Cette partie de l’article constitue une réflexion sur le caractère écologique des préservatifs. Néanmoins, si les préservatifs ne sont pas facilement recyclés à l’heure actuelle, ce n’est évidemment pas une raison pour mettre sa santé et la santé d’autrui en jeu. Sortez couverts !
Le romantisme consomme moins
Mais oui. Soyez romantiques ou coquins en faisant des économies.
> Prenez une douche à deux pour économiser l’eau… pas trop longtemps.
> Dégustez un dîner en amoureux à la lumière tamisée des chandelles, toutes lumières éteintes.
> Choisissez de la lingerie en coton bio, sélectionnée chez Made in Ethic, parfumez-vous et faites-vous belle (ou beau) avec les cosmétiques bio de Formazur ou Centella. Offrez-lui des huiles de massage de Nature et soins, de l’encens de Notes de Provence.
> Et puis, vivez d’amour et d’eau fraîche… (de source et sans nitrate bien entendu).
Si vous aimez les sextoys, rendez-vous en page suivante !
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