Sextoys : le problème, un vide réglementaire
Si on trouve des labels pour les fruits et légumes, il n’en est pas de même pour un jouet coquin ou même un lubrifiant. Ces produits touchent pourtant les muqueuses et devraient être sélectionnés avec soin. Il faut donc redoubler de vigilance, se renseigner sur les marques et composition…
Comme le confirme une responsable de boutique en France, contactée à ce sujet : « il n’y a pas de labels, ni même de composants interdits. D’une manière générale, on a l’impression que si les gens utilisent des maladies, c’est bien fait pour eux ! Une morale un peu dure et des tabous font que les certificateurs ne s’intéressent pas à ce secteur. L’écologie et le choix des articles de qualité dépendent donc des magasins… Mais ce qui n’est pas cher est rarement de qualité…«
Les sextoys, bien recyclés ?
Pour le recyclage c’est pareil : « il peut se faire en boutique, mais il faut alors installer une benne médicalisée ! Et le recyclage n’est généralement pas possible à 100 %«
Certaines boutiques, comme Easylove en 2012, lancent donc des opérations spéciales afin de collecter les jouets usagés. Côté recyclage on peut mieux faire : après la collecte il s’agit généralement de seulement détruire l’objet…
Le saviez-vous ? A Londres, on peut être puni ni on recycle mal son sextoy
La mairie en avait assez que les Londoniens jettent leurs sextoys n’importe où, au milieu des ordures au lieu des containers dédiés au silicone ou aux plastiques.
Pour faciliter le processus de recyclage, la mairie a donc demandé aux agents municipaux de surveiller les bennes de recyclage. Vous pouvez donc être verbalisé si vous vous trompez de poubelle !
Du même côté de la Manche, on a pensé à la reprise des vibromasseurs. Le site de vente en ligne LoveHoney a ainsi lancé une opération il y a quelque temps : en échange d’un Rabbit il offrait -50 % sur l’achat d’un nouveau jouet. Toute l’année, le site se charge de collecter et recycler les sextoys, tout en reversant £1 à une ONG. Une bonne idée à développer partout !
Saint-Valentin : dossier sexe et écologie