Oui, il est encore possible de faire quelque chose pour sauver la planète, ou plutôt, pour diminuer l’impact de l’activité humaine sur son environnement. La preuve par la couche d’ozone.
Souvenez-vous : au cours des années 80 et 90, les médias, alertés par des associations de défense de l’environnement, informaient des dangers liés à la disparition progressive de la couche d’ozone. Aux pôles, deux « trous », de plusieurs milliers de kilomètres carrés, privaient la Terre de cette protection naturelle contre les rayons ultra-violets. La Terre mais aussi, les hommes, les plantes, et les animaux, sachant que ces trous avaient la fâcheuse tendance d’aller se promener régulièrement au-dessus des zones habitées, principalement dans l’hémisphère nord.
L’interdiction des gaz a sauvé la couche d’ozone
Mais désormais, tout cela semble faire partie de l’histoire. Depuis le protocole de Montréal, signé en 1987, qui a imposé l’interdiction progressive de certains gaz néfastes pour la couche d’ozone, (en particulier, les aérosols domestiques, et les gaz réfrigérants utilisés dans les appareils électroménagers), la couche d’ozone va mieux.
Après une phase de stabilisation, pendant laquelle les trous n’ont plus grossi, voici maintenant que de manière certaine, ils se résorbent. Une étude publiée dans la revue de référence Science affirme que les trous ont perdu l’équivalent de la moitié des États-Unis, en surface. Dans trente ans, ils pourraient avoir totalement disparu.
Plus de trou dans la couche d’ozone en 2050 ?
D’après les chercheurs, les gaz qui s’attaquent à la couche d’ozone ont vu leur concentration diminuer dans l’atmosphère terrestre de 15 %, par rapport au maximum enregistré dans les années 90. Le bémol, c’est que ces gaz ont une durée de vie très longue. Il faudra donc encore des décennies pour qu’ils disparaissent totalement ou tout au moins, ne soient plus un sujet d’inquiétude…
Photo de bannière : la couche d’ozonne se résorbe © Sanit Fuangnakhon- Shutterstock