La cocaïne non seulement ne pas souffrir mais devrait même se voir confortée par le changement climatique . Des chercheurs affirment que la plante de coca serait l’une des mieux armées pour résister aux changements climatiques.
La coca et le réchauffement
Certaines plantes souffrent du réchauffement climatique, et de manière générale la faune et la flore ont tendance à migrer lentement pour suivre l’évolution des températures. Parmi les plantes affectées, il y a par exemple celles qui produisent le cacao et le café sont mis en danger.
Pour la culture de coca, malgré un climat plus chaud et plus aride dans les zones où elle est cultivée, il ne devrait pas y avoir de problème d’adaptation. Dans la ceinture tropicale où elle est le plus largement récoltée, on devrait voir une augmentation de la température de 4 degrés en moyenne .
Le déménagement de la faune et de la flore
Le changement des conditions climatiques fait bouger la biodiversité qui s’adapte au réchauffement : en France la tendance est au déménagement vers le nord. Mais en moyenne dans le monde c’est de 6,1 kilomètres par décennie que se déplacent la flore et la faune par décennie. Certains organismes s’adaptent en changeant de taille (les poissons perdent 22 % et la salamandre 14 % pour un climat plus chaud de 1°C).
Pour d’autres (poissons, reptiles, insectes), la hausse des températures fait augmenter leurs besoins énergétiques car 1°C en plus accélère leur métabolisme de 10 %, ce qui en conséquence augmente leurs besoins alimentaires.
La cocaïne, plante rustique et résistante
Mais comme le dit un expert de l’US Department of Agriculture, Chalres Helling , la coca est très costaud, « avec son épaisse couche de cire qui protège ses feuilles et tend à leur faire perdre moins d’eau« .
Elle est une plante rustique bien plus résistante que bien d’autres et le changement climatique pourrait favoriser son développement au détriment du café et cacao qui deviendront plus délicats à récolter.
Au Pérou, par exemple , les conséquences du changement climatique sont déjà visibles. La pluie se fait plus rare et la « coke » est la réponse : la coca survit très bien avec seulement 500 mm de pluie par an.