Un nouveau service est apparu dans le sillage du covoiturage. Il ne s’agit pas cette fois de partager une voiture mais un bateau. Une solution de commerce collaboratif qui va intéresser les plaisancier qui cherchent à diminuer le coût de la voile.
La co-navigation a largué les amarres
Tout se partage ! Vraiment tout, car après les espaces de stockages, les réfrigérateurs, les perceuses et les voitures, les appartements, etc. ce sont les bateaux de plaisance qui passent en mode collaboratif. C’est ce qu’on appelle la co-navigation, c’est à dire la navigation en partageant un bateau par son propriétaire et avec des équipiers qui sont des particuliers qui ne possèdent pas de bateau.
C’est logique d’ailleurs, car plus un bien est cher, moins il sert, plus on a intérêt à en mutualiser l’usage.
La plaisance a l’inconvénient d’accumuler des difficultés que les propriétaires de bateau seront heureux de partager
– le prix d’un bateau est en moyenne de 100.000 euros mais peut être bien plus élevé
– trouver une place (un anneau) dans un port est difficile à trouver et donc, cher
– l’entretien du bateau coûte cher, généralement au moins 10 % du prix d’achat
Un contexte favorable à la co-navigation
- Sous utilisation grandissante des navires.
- Progression des charges d’escale et des ports.
- Age moyen des propriétaires (près de 60 ans) et moyens en récession.
- Difficultés d’accès à la propriété pour les nouveaux navigants ( perte de pouvoir d’achat) .
- Liste d’attente des places de Port en voie de diminution.
- Difficultés prévisibles de gestions des ports.