La voiture qui roule à l’huile a été conçue par Rudolf Diesel, inventeur du moteur éponyme en 1892. Son moteur devait fonctionner à l’huile végétale. Or l’huile végétale était à l’époque très chère et c’est donc un dérivé du pétrole qui devint le carburant standard : le gazole.
Aujourd’hui, il est possible de rouler avec de l’huile végétale brute (HVB) à la place du gasoil, ce qui pollue moins et coûte moins cher. Utiliser de l’huile végétale comme carburant (mélangée ou non avec le gazole ordinaire) est possible avec tout véhicule diesel même si certaines marques de voitures semblent fonctionner un peu mieux que d’autres.
Cependant, faute de vrai réseau de distribution, vous ne pouvez trouver de l’huile végétale que dans les restaurants, si l’huile n’a pas servi pour cuire de la viande, ou parfois chez les agriculteurs qui seront souvent très contents de vous la donner.
D’un point de vue légal, la France, en contradiction des directives européennes, interdit l’usage d’huile dans les véhicules routiers. Néanmoins, on n’est pas près de voir les douaniers, qui ont mieux à faire, aller mettre leur nez dans les réservoirs des particuliers. L’usage est tout à fait légal pour les groupes de co-génération pour la production d’électricité ou de chaleur, pour les moteurs fixes ne supportant pas de taxes sur les carburants, pour les véhicules qui ne vont pas sur circuit routier ouvert (tracteur agricole, engins de travaux public).
En Europe, les huiles végétales sont principalement des huiles de tournesol ou de colza. Ces huiles sont aussi appelée HVB (huile végétale brute) lorsque ce sont des huiles de pression. On peut carburer avec une huile dite de pression ou d’extraction à partir du moment où elles ont subit un filtrage.
Une huile impropre préalablement mal filtrée, obstruera le filtre à carburant du véhicule ce qui résultera en une perte de puissance du véhicule